mardi 17 novembre 2009

LE JEU DANGEREUX DES SYNDICATS DE L’ASM (pas de tous…heureusement)

LE JEU DANGEREUX DES SYNDICATS DE L’ASM (pas de tous…heureusement)

Dans les mesures prises par l’ASM à la MAS de Lézignan, nombreuses questions se posent, des réponses sont en passe d’être trouvées, elles seront rendues publiques.
Les responsabilités établies et connues, les 1000 salariés de l’entreprise pourront demander des comptes.

Avant l’annonce faite par Patrick RODRIGUEZ le 17 octobre 2009 de 13h30 à 13h45 au personnel de la MAS, le Directeur avait rencontré les représentants des syndicats UN à UN.
Pourquoi un à un qu’avait-il à cacher aux un et pas aux autres?
Qu’a-t-il négocié avec certains?


Il a annoncé au personnel de la MAS que suite à une ou des plaintes pour maltraitance, il allait muter une partie du personnel provisoirement, le temps d’effectuer les travaux de mise en conformité.
Pourquoi lors de cette annonce, les 2 responsables syndicaux de l’entreprise présents n‘ont eu aucune réaction?

Lorsque quelques jour après, la Presse a fait état des propos du procureur de la République qu’il n’y avait aucune plainte pour maltraitance déposée à l’encontre de la MAS de Lézignan mais une plainte pour dysfonctionnements administratifs, pourquoi aucun des syndicats de l’ASM n’a réagit aux mensonges du Directeur pourtant entendus lors de la réunion et confirmés par écrit dans le bulletin ASM paru le 1er novembre?

Le 20 octobre, en plus du personnel muté provisoirement pour travaux, 9 salariés reçoivent leur mutation définitive.
Ces 9 salariés auraient dans un premier temps, été « tirés au sort ».
L’ASM a ensuite démenti cette annonce précipitée et maladroite devant l’inspection du travail sans pour autant trouver d’autre raison.
Le seul point commun trouvé à ces 9 salariés, dont certains sont agent de soins, d’autres ASD et une Infirmiere, qui ont entre 2 et 27 ans d’ancienneté est qu’ils sont tous NON SYNDIQUES.
Comment se fait-il que dans le tirage au sort, pas un seul bulletin de salarié syndiqué ne soit sorti du chapeau?Bizarre…

Dans les effets des mesures prises, concernant la partie des mutations temporaires, les salariés qui habitent Narbonne et les villages alentour ou Lézignan, doivent venir à la MAS de Lézignan chercher un véhicule de service avant d’aller à MASSIA effectuer 8h de travail continu de jour ou 10h de nuit.
Le temps de trajet ne serais-ce que sur la partie Lézignan-Limoux avec le véhicule de service représente 11h de travail pour les équipes de jour et 13h de travail pour les équipes de nuit.
La limite de 10h en France est dépassée et celle de 12h en Europe l’est aussi.
Pourquoi les syndicats ASM acceptent-ils cette dérogation aux règles élémentaires du droit du travail?
Pourquoi le CHSCT, composé de nos plus éminents représentants syndicaux, ardants défenseurs des salariés de l’ASM et vigilant à nos conditions de travail, autorise-t-il 13h de travail en continu?

Pourquoi le CHSCT, composé de nos plus éminents représentants syndicaux, ne s’est-il pas s’être aperçu en venant contrôler la MAS en juin 2009 que les locaux étaient « vétustes et très dégradés »?

Les mutations définitives et brutales (en 5 jours) des 9 salariés de la MAS ne respectent pas le droit du travail: délais de prévenance, clause de mobilité.
Ne respectent pas les règles conventionnelles: plannings communiqués 15 jours à l’avance et définitifs le jeudi à 12h pour le lundi.
Ne respectent pas les accords d’entreprises et décisions unilatérales de la Présidence ASM prises en commission paritaire:
Accord de mobilité, accord de flexibilité, règles du Pool.
Pourquoi les syndicats qui ont signés ces accords acceptent-ils qu’ils soient ainsi remis en cause par l’ASM?

La position des syndicats est pour le moins, loin d’être « claire ».
Au pire certains sont complices.
Mais alors, maintenant que les accord protégeant (un peu) les salariés de l’ASM ont été remis en cause par leur silence complice, que va-t-il se passer pour le personnel en place?
Maintenant que la porte des mutations, des règlements de compte, de mise à l’écart et de provocation aux démissions est grande ouverte, comment pourra se défendre dans l’avenir le salarié de Limoux qui sera muté brutalement dans les établissements des Pyrénées Orientales en voie de fusion avec l’ASM et comment celui de Lézignan réagira-t-il à une mutation à Rennes les Bains ou Castelnaudary avec la bénédiction de syndicats complices?

Le personnel de l’ASM doit être informé, il doit s’informer et demander des explications (même et surtout à ses représentants).
Le collectif est aussi un moyen parmi d’autres mais un jour prochain la vérité sera connue et rendue publique.
Les responsables seront désignés publiquement, médiatiquement et certainement devant la justice…
Après ce jour là, les 1000 salariés de l’ASM choisiront en faisant leur devoir démocratique leurs représentants…
Après la période de Dictature et d'Omertà, ce sera un nouveau jour dans l’ASM.
D’où l’utilité des premiers « MUTES MUTINS »

6 commentaires:

Limouxin a dit…

Le 6 novembre certains syndicats auraient signés un accord de GPEC qui permettrait maintenant de muter les salariés ASM partout et mettrait fin à l'accord de mobilité.
Pouvez-vous nous renseigner?

catalan a dit…

Je travaille dans l’ASCV du 66 qui risque de fusionner à terme avec vous, être mutés de Lézignan dans notre belle Catalogne devrait vous faire plaisir.

Equipe les Rosiers a dit…

Comment faire pour adhérer à votre "Collectif"?, à qui prendre la carte?

ancien ASM a dit…

Les syndicats ont toujours fait comme ça à l'ASM.
Ils se défendent d'abord eux, leur tranquillité, leurs heures de délégation et leurs permanents en magouillant avec la direction.
Rejoignez SUD

Anonyme a dit…

L’équipe de personnel va de Lézignan à Limoux dans le même véhicule, l'ASM n'a pas PEUR.
Rouler de nuit sur les routes verglacées ou enneigées cet hiver, c'est de l'inconscience!
En cas d'accident malheureux (mais prévisible à ce rythme tout les jours) ils ont intérêt à avoir de bons avocats et une bonne assurance

Anonyme a dit…

La CFDT va vous soutenir non?

CARCASSONNE
Edition du 14 11 2009
Harcèlement au travail : la CFDT monte au créneau

© Barreau
Chaque semaine, quatre à cinq salariés se plaignent de harcèlement moral auprès de la CFDT contre un par mois il y a quelques années... Ce "mal de vivre au travail" inquiète le syndicat.
L e harcèlement moral au travail... Un sujet ô combien d'actualité après la série de suicides chez Orange puis, récemment, la tentative à Pôle Emploi de Narbonne. Ce mal n'épargne pas les entreprises locales, comme l'a révélé, hier, les représentants de la CFDT. "Sur la cinquantaine de salariés qui nous font part de leurs problèmes chaque semaine, pour quatre ou cinq d'entre eux, il s'agit de harcèlement moral. Avant nous n'avions qu'un cas par mois", avoue Jean-Luc Fraisse en charge du volet juridique à la CFDT. Avant de concéder les nombreuses difficultés
rencontrées par les victimes pour faire respecter leur droit... et pour en parler.
Long parcours juridique J.-L. Fraisse se souvient avoir rencontré des maçons "habitués à un travail rude, s'effondrer en larme" en racontant leur calvaire. "Certains n'en ont parfois jamais parlé à leurs proches", souligne le représentant syndical, pour qui, ces méfaits servent parfois à " faire démissionner à moindre frais un salarié". Après l'orientation vers un avocat, débute un long parcours juridique. "Nos plus grandes difficultés, c'est d'établir les vrais cas puis de les démontrer car les autres salariés refusent de témoigner. Si au plan pénal, le procureur ne poursuit pas, au prud'homme, on est sûr de perdre" souligne M e Solans. Autre handicap : la non reconnaissance en accident de travail des conséquences psychologiques d'un harcèlement. "Il est dommage que la médecine du travail ne produise pas des attestations mettant en évidence le harcèlement", pointe J.-L. Fraisse. Thierry Teyssedou, de la Fnath (*), regrette que les institutions mettent "un certain temps" pour appliquer les lois. La CFDT conclut en précisant que sur 3 000 employeurs audois, ce phénomène ne concerne qu"une minorité de patron pervers".

L. C. [I] (*) Fédération nationale des accidentés du travail et handicapés. [/I]