jeudi 31 décembre 2009

Pour Anne-Marie CHARVET, Préfet de l'Aude, la loi, c'est la loi, il n'y a pas de demi mesure

A la MAS de Lézignan, l'ASM, si elle ne revient pas sur ses décisions ne s'expose-t-elle pas à ce que la loi soit là aussi appliquée?
Le Général Directeur a les bras longs, mais justement, à trop jouer avec le feu dans sa persistance à prouver son incapacité à gérer humainement cet établissement, ne va-t-il pas le conduire à sa fermeture?

Madame le Préfet de l'Aude à 4 solutions:

1)Fermer les yeux et ne rien faire. Mais apparemment, ce n'est pas son genre...

2)Faire une injonction. Solution qui a toujours et partout prouvé son inefficacité...

3)Fermer l'établissement. Solution excessivement lourde qui sanctionne les résidents et le personnel pour des fautes commises par l'association gestionnaire...

4)Nommer un administrateur provisoire qui pendant 6 mois permettrait la mise en conformité des locaux dans le souci d'une dépense maîtrisée de notre argent public, dans le respect des droits des salariés et surtout, dans un souci principal de bien être des résidents accueillis...

La décision prise par Madame le Préfet de l'Aude concernant "Le Corry" prouve que sur la forme, quand des mesures doivent être prises, elles le sont.
La loi étant la même pour tous, petites associations ou associations tentaculaires, gestionnaire aux bras longs ou citoyen lambda, la solution de nommer un administrateur provisoire ne nous surprendrait pas, elle s'impose.
Ainsi, les salariés du Collectif ASM retrouveraient leurs droits complètement bafoués jusqu'ici.
L'Indépendant du 31/12/2009
NARBONNE Ferran : le lieu de vie "Le Corry" va-t-il fermer le 1 er janvier ?
Le "Corry", un lieu de vie installé à Ferran, dans le Bas-Razès, et créé en 1979, va-t-il devoir fermer ses portes le 1 er janvier 2010 ? Dans une lettre du 21 décembre, le préfet de l'Aude, Anne-Marie Charvet, demande au président du conseil général de l'Aude, "en sa qualité d'autorité ayant délivré l'autorisation, de procéder à la fermeture administrative de la structure en application de l'article L.313-16 du code de l'action sociale et des familles" . Or, "cette mise en demeure étant restée sans effet, j'ai pris un arrêté de fermeture du Corry à compter du 1 er janvier 2010" .Un arrêté préfectoral Au début de sa lettre, Mme Charvet explique en effet : "Ce lieu de vie dispose d'une autorisation tacite de fonctionner et d'une habilitation tacite à recevoir des bénéficiaires de l'aide sociale à l'enfance à hauteur de 6 places pour des mineurs de 6 à 18 ans "à particularité" (autistes et psychotiques). J'ai diligenté une mission d'inspection de cette structure le 29 septembre 2009 afin de contrôler le respect de son autorisation. La mission d'inspection qui s'est rendue sur place le 30 septembre 2009 a constaté que 18 usagers étaient accueillis dont 13 majeurs et 5 mineurs. L'autorisation n'est donc pas respectée" .Au Corry, Baudille Causse, le responsable du Corry, ne comprend pas : "Il y a des personnes autistes qui sont membres de la troupe de théâtre "La grange aux quatre vents" et qu'on ne peut pas confondre avec les résidents du Corry, même s'ils se côtoient. Or, je pense qu'on a le droit de se côtoyer".Il ajoute : "Il y a dix personnes accueillies pour une autorisation de six mais on n'a pas trouvé de places adaptées dans d'autres structures que le Corry pour les placer alors qu'on a essayé. Si ces essais avaient été concluants, il n'y aurait que sept personnes pour une autorisation de six. Concernant l'arrêté, il a été pris le 21 décembre pour une fermeture au 1 er j anvier ce qui ne laisse aucune possibilité pour reclasser les personnes autistes. Or, un 1 er janvier, 90 % des établissements sont fermés. Donc, où va-t-on trouver les places ?".Par ailleurs, "il existe une loi qui demande l'avis éclairé des personnes concernées et surtout nous n'avons pas reçu l'arrêté du préfet".
B.C.

mercredi 23 décembre 2009

Les "mutés mutins" et leurs amis, souhaitent à Patrick Rodriguez et à ses proches de très bonnes fêtes.

S'occuper de poly-handicapés profonds dans des locaux vétustes et fortement dégradés et dans un système d'omertà institutionnalisé n'est pas un travail facile.

Que ces difficultés ne soient pas reconnues par l'ASM est l'illustration du manque d'humanisme dans son management.

Que les salariés soient "jetés" après avoir bien servi est profondément déplorable.



Mais que les sentiments de mépris du Directeur ASM vis à vis de son personnel soient écrits et officialisés sur le Procès verbal du Comité d'Entreprise qui est affichés dans tout les établissements de l'ASM pourraient être perçus comme...méprisable!



Les voici:

" La MAS de Lézignan a toujours été le mouton à 5 pattes de l'ASM, avec une image déplorable du personnel. Je veux des résultats pour les résidents, pas pour les personnels qui ne pense qu'à regarder son roulement et fixer des jours de récupération"



Mais,"Les mutés mutins", (salariés de la MAS) et leurs amis, ne sont pas rancuniers, ils remercient leur Directeur de la considération qu'il éprouve à leur égard et de ces paroles (écrites) reconnaissantes et pleines d'encouragement en ces périodes de fêtes.



Bonne fête Pat!

( le diminutif de papa étant déjà pris par d'autres salariés, il nous restait "libre de droit" celui très affectueux de Pat)

mardi 22 décembre 2009

La situation de la MAS de Lézignan révélée par le Collectif ASM "les mutés mutins " n'est peut être pas étrangère à la décision du Préfet

La confiance des Pouvoirs Publics dans la capacité de l'ASM à faire fonctionner la future MAS de Narbonne est largement mise à mal par l'exemple donné à Lézignan.


Extrait de l’arrêté n° 2009-11-3013 relatif à la création d’une Maison d’Accueil Spécialisé (MAS) pour handicapés psychiques à NARBONNE


Arrête
Article 1 :
La demande présentée par l’Association Audoise Sociale et Médicale (ASM) tendant à créer une MAS de 30 places à Narbonne n’est pas autorisée par défaut de financement.

MIDI LIBRE du 23/12/2009
Narbonne. Santé Coup de frein du préfet au projet de maison d'accueil
RAPPEL : La zone de la Coupe doit accueillir une Maison d'accueil spécialisé (MAS) « Les premiers résidents sont attendus pour 2011 » . En octobre dernier, dans nos colonnes, Patrick Rodriguez affichait une confiance absolue quant à l'ouverture de la Maison d'accueil spécialisé (MAS) sur la zone de la Coupe. Le directeur départemental de l'ASM (Association audoise sociale et médicale) détaillait un établissement « d'une capacité d'accueil de trente lits, destinés à des psychotiques stabilisés » . Pour un coût de 5 M€.Mais voilà que la préfecture de l'Aude vient de porter un coup de frein au projet. En effet, le préfet a pris un « arrêté de rejet pour manque de financement » . Les services de l'État ajoutent : « Les crédits pour l'investissement sont là mais pas ceux destinés au fonctionnement » . Et de nuancer : « Si dans un délai de trois ans, l'opération projetée se révèle en tout ou partie compatible avec le montant de la dotation fixée par l'article L.314-3 du Code de l'action sociale des familles, le projet pourra être autorisé » .Un projet qui a d'ailleurs reçu un avis favorable de la part du Crosm (Comité régional de l'organisation sociale et médico-sociale) et qui se trouve prioritaire dans la liste du Priac (Programme interdépartemental des actions de compensation du handicap et de la perte d'autonomie).Ce qui pousse les responsables de l'ASM a se dire, malgré tout, « très confiants. Les travaux vont débuter d'ici peu à la Coupe » .Cependant, cet arrêt de rejet pourrait confirmer le fait que la préfecture et la Ddass (Direction départemental des affaires sanitaires et sociales) douteraient de la capacité financière de l'ASM à assumer les nombreux projets qu'elle porte, notamment dans l'Est audois : hôpital de jour à Lézignan (1,5 M€), transfert de 25 lits de Limoux à Narbonne (5,8 M€), rénovation de la Mas de Lézignan (2 M€), rénovation de l'établissement pour personnes âgées à Durban (4,8 M€) et création d'un établissement similaire à Tuchan (4,5 M €).
René FERRANDO

lundi 21 décembre 2009

Exemplarité des dirigeants, l'ASM va peut-être s'en inspirer...voeux 2010

Santé au travail
Les propositions de la commission de réflexion sur la souffrance au travail


Coprésidée par Jean-François Copé, la commission de réflexion sur la souffrance au travail livre un rapport qui préconise de réhumaniser le monde du travail et de donner au CHSCT un rôle stratégique.

La commission de réflexion sur la souffrance au travail a rendu publiques, le 16 décembre, ses « 30 propositions pour travailler mieux ». Cette commission, composée de députés UMP et Nouveau Centre et de personnalités qualifiées (médecins, chefs d’entreprise, etc.), est coprésidée par Jean-François Copé, président du groupe UMP à l’Assemblée nationale, et Pierre Méhaignerie.


Rétablir le dialogue
La commission préconise plusieurs types d’actions en ce sens.
Réhumaniser le monde du travail
Il s’agit d’encourager la promotion interne et de construire une relation de confiance entre l’entreprise et ses salariés. L’évaluation de ces derniers pourrait être enrichie en privilégiant la notion de progrès et en reconnaissant le droit à l’erreur. Les salariés devraient être impliqués dans la définition de leurs objectifs. De même, les DRH devraient axer leur mission sur la valorisation des ressources humaines.
• Valoriser le collectif
Les entreprises devraient davantage communiquer sur leur stratégie, afin que les salariés puissent cerner leur contribution à la mise en œuvre du projet collectif. Par ailleurs, il s’agit de réhabiliter la notion d’équipe.
• Donner au CHSCT un rôle stratégique
Ses membres pourraient être élus directement par les salariés, afin de renforcer leur reconnaissance et leur implication. De nouveaux moyens d’action pourraient leur être attribués. Ils devraient disposer d’une capacité à agir concrètement, via des vrais budgets propres.


Promouvoir la formation et les bonnes pratiques
D’autres recommandations concernent la formation et la promotion de bonnes pratiques.

• Former tous les acteurs
La commission prône une amélioration de la formation des managers, des membres du CHSCT, des professionnels des services de santé et des salariés aux problématiques de la santé et de l’organisation du travail. Pour les infirmières, la création d’un « diplôme universitaire de santé au travail » pourrait être envisagée, en vue d’aider les médecins du travail. En outre, la formation tout au long de la vie devrait être développée. Concernant les dirigeants et les managers, leur formation initiale et continue devrait être repensée, afin d’intégrer la question de la souffrance au travail.
• Changer concrètement le quotidien au travail
Il convient de banaliser la question de la santé au travail, et d’agir sur l’environnement immédiat des salariés (aménagement de l’espace, développement de services, tels que les crèches d’entreprise, etc.). La commission recommande aussi de réfléchir à l’« interpénétration des temps personnels et professionnels ». Ainsi, les salariés pourraient opposer aux sollicitations liées au travail un droit au respect de la vie privée le soir et le week-end. En outre, la maîtrise des nouvelles technologies devrait être encouragée afin d’améliorer la qualité du travail.
• Créer des boîtes à outils
Pour rendre facilement accessibles l’ensemble des informations nécessaires sur la prévention aux dirigeants et managers, aux salariés, aux professionnels de santé et aux partenaires sociaux.
• Valoriser les bonnes pratiques
L’élaboration de protocoles et de chartes devrait être encouragée. En outre, une certification « santé et qualité de vie au travail » pourrait être créée. Elle donnerait droit à des avantages fiscaux pour l’entreprise. De plus, l’exemplarité des dirigeants et l’implication des managers sont impératives. Ainsi, il conviendrait de sanctionner les écarts comportementaux avérés.


Réformer les services de santé au travail
La commission prône une meilleure organisation des services de santé au travail (SST). Elle propose la création de services régionaux, en vue de mutualiser les ressources et les moyens. Ces services pourraient être pilotés par les agences régionales de santé (ARS). Il faudrait également s’appuyer sur la pluridisciplinarité afin d’encourager les échanges, et travailler avec les acteurs locaux (élus, collectivités, etc.).
Par ailleurs, afin de garantir son indépendance, le médecin du travail pourrait dépendre du service régional de santé au travail. Les entreprises pourraient cotiser à un seul fonds commun, géré par l’agence régionale de santé, qui affecterait dans chaque région les moyens à mettre en œuvre par les services de santé au travail. Cette réforme serait accompagnée de règles strictes pour encadrer les possibilités pour l’entreprise de changer de médecin du travail.
En outre, trois nouvelles visites médicales pourraient être instituées (en sus des visites médicales ­actuelles) : une visite d’aptitude lors de l’entrée dans la vie professionnelle ou en cas de changement de secteur ou de métier, un bilan de suivi en milieu de carrière et un bilan de fin de carrière permettant de préparer un éventuel suivi médical postprofessionnel.
Enfin, le rapport de la Commission de réflexion propose de créer un « label » afin de garantir les bonnes pratiques des cabinets spécialisés dans la souffrance au travail. Les consultations de souffrance au travail pourraient faire l’objet d’évaluations en vue d’étudier leurs éventuels besoins, notamment en matière de financement.

Rapport de la commission de réflexion sur la souffrance au travail

A lire aussi…
· Les pistes de la commission Copé sur la souffrance au travail
· Au travail, les femmes souffrent plus que les hommes
· IBM France envisage de prévenir la souffrance au travail

samedi 19 décembre 2009

Tolérance zéro face à la maltraitance...pourtant...

C'étaient pourtant les propos tenus par l'ASM devant la presse le 18 octobre 2009.

C'étaient et ce sont toujours les positions du Collectif ASM "les mutés mutins".



Pourtant, de source autorisée, le Collectif ASM a appris qu'un signalement pour suspicion de maltraitance venait d'être déposé devant le Procureur de la République après l'avoir été, en vain, devant la Direction de l'ASM.

Cette révélation qui confirmerait les mises en gardes de la Directrice de la DDASS et les soupçons des "mutés mutins" qui estiment avoir été punis par l'ASM pour avoir essayé de combattre l'omertà institutionnelle pose une grave question:

Dans cette récente et nouvelle affaire ou l'article 434-3 du Code pénal réprime le délit de non dénonciation de maltraitance sur personne vulnérable que va devenir notre Général Directeur s'il s'avère qu'il savait?

ENQUETE de la CPAM sur les mutations de la MAS de Lézignan

A la demande de la branche Accident du Travail et Maladies Professionnelles de la Caisse Primaire d'Assurance Maladie de l'Aude, une enquête a été confiée à Monsieur Patrick ROUSSEL, enquêteur CPAM pour établir un rapport sur les liens possibles entre les mutations brutales des salariés de la MAS de Lézignan et leur mise en arrêt de travail pour dépression qui se prolonge encore.
Fait unique à notre connaissance, c'est la CPAM de l'Aude qui à demandé à certains "Mutés" de modifier compte tenu des circonstances leur déclaration initiale d'arrêt maladie en Accident du Travail.
Ce type d'enquête qui tend à ce développer ces derniers temps suite aux directives Ministérielles concernant le stress et la violence au travail après des exemples malheureusement trop nombreux de suicides, serait une première dans notre département si elle aboutissait à une confirmation d'Accident du Travail par la CPAM départementale encore "frileuse" sur ces dossiers.
Une lettre reçue en RAR 5 jours avant une mutation définitive, par des salariés sans aucun antécédents médicaux présentant des pathologies dépressives, permet-elle d'affirmer que "c'est un fait professionnel qui a initié leur arrêt de travail?".
L'enquête, voire le Tribunal des Affaires de Sécurité Sociale nous le dira à la fin du mois de février.
Ce lien, les médecins référents des salariés mutés n'ont pas hésité à le faire, connaissant par leur suivi l'équilibre pathologique de leur patient et l'ont écrit.
Aujourd'hui, en pareil cas, les pouvoirs publics et les tribunaux sont particulièrement sensibles et hésitent moins à prononcer des condamnations pour "fautes inexcusables" des employeurs.
Cette faute est reconnue puisqu'en cas d'accident du travail, l'employeur dans le cadre de la relation contractuelle est tenu à une obligation de résultat sur son devoir de protéger la santé physique et mentale de ses salariés.
Dans l'affaire des mutations définitives brutales de la MAS de Lézignan, Patrick RODRIGUEZ, pouvait-il ignorer que les décisions prises étaient irrégulières au sens des règles du droit du travail qu'il avait pour certaines édictées et signées lui même?
A-t-il ignoré le lien entre ses mesures professionnelles prises et leurs répercussions en terme de santé sur les salariés dont il a la responsabilité?
Avoir mis en place une "cellule d'écoute psychologique" dans l'entreprise à destination de ces salariés mutés est la preuve explicite de ce lien connu et reconnu par l'ASM entre les mutations brutales et les arrêts de travail.

Monsieur Patrick ROUSSEL devra donc produire un rapport permettant de répondre à la question suivante:
Les salariés mutés définitivement et en arrêt de travail sont-ils victimes d'un Accident du Travail?.
Les liens entre la CPAM de l'AUDE, principal partenaire et financeur de l'ASM, sont-ils suffisamment indépendant pour que ce premier pas soit franchi en toute objectivité?
Le rapport produit par Monsieur Patrick ROUSSEL et communicable de droit aux "mutés mutins" nous apportera une première réponse.

Les deux dernières questions dont la réponse sera apportée par la suite par des tribunaux indépendants, seront:
Patrick RODRIGUEZ a-t-il commis une "faute inexcusable" dans les mutations brutales qu'il a ordonné?
Cette faute, si elle est avérée, est-elle intentionnelle?.

Le Collectif ASM des "mutés mutins" posera lui 3 questions différentes et (lançons-nous quelques fleurs en ces veilles de fêtes) pleines de bon sens:

Comment et pourquoi l'ASM, rompue comme elle devrait l'être à la prévoyance et à la prise en charge des problèmes psychosociaux, n'ignorant pas les graves conséquences du stress et des violences au travail mis en exergue ces derniers mois a-t-elle pu s'enferrer dans une situation de ce type, inexcusable à nos yeux dans une entreprise du secteur sanitaire et social de cette taille?

C'est vrai que quand on arrive au siège de l'ASM pour la première fois, place du 22 septembre à Limoux, les visiteurs se surprennent à comparer la "proue" du bâtiment qui les accueille en premier, à celle d'un navire, avec les bureaux du Directeur Général au sommet, du Président et des membres du Conseil d'Administration.

Qui commande le navire, l'armateur (Le Conseil d'Administration) ou le Capitaine?
Le Capitaine n'a-t-il pas "pété les plombs?"

mercredi 16 décembre 2009

Les "mutés mutins" remercient la CFTC et la CGT de l'ASM

Depuis le 26 octobre, la moitié du personnel de la MAS de Lézignan a été muté temporairement sur Limoux et 9 salariés supplémentaires ont été mutés définitivement dans le "pool" pour effectuer des remplacements ou, à Durban, Carcassonne, et Lézignan.


Ces salariés tous mutés (sur aucun critères connus) en 5 ou 6 jours, ont, pour la plupart un contrat les obligeant à changer de domicile pour être à 25 KM de leur lieu de travail.
Ils pourraient être mutés s'ils avaient 8 ans d'ancienneté dans leur établissement (la MAS) et si un salarié CDI avait fait voeux de les remplacer.


Ils pourraient être mutés dans une zone géographique limitée.


Ils pourraient être mutés moyennant un délai de prévenance de 1 mois.


Parmi eux et même si ces précautions et dispositions légales avaient été respectées, un Délégué Syndical (FO) ne pouvait se voir appliquer ces mesures qu'avec son accord.


Les salariés mutés temporairement sur Limoux tout en restant affectés à la MAS de Lézignan doivent prendre un véhicule de service à Lézignan et de ce fait éffectuent le trajet Lézignan Limoux, aller-retour en temps de travail non payé ni récupéré et voient ainsi leur temps quotidien de travail dépasser le temps maximum Européen légal.

Qu'en pensent nos syndicats qui sont censés défendre le droit des salariés, qui pour la plupart sont élus pour ça, qui ont de nombreuses heures de délégation à cet effet et qui pour certain sont payés comme permanents pour s'occuper de ces problèmes?


Lors d'une première réunion le 22 octobre 2009 entre le Collectif ASM et les syndicats FO et CGT, les responsables de ces syndicats se sont déclarés choqués par ces mesures et ont constatés leur caractère totalement irrégulier.


Le 26 octobre 2009, la CFDT ASM prenait acte que des salariés étaient pénalisés et demandait à l'ASM que leurs droits soient respectés.

Mais, s'empressait de rajouter que ces salariés devaient accepter d'être "sacrifiés" pour le bien de tous et pour ne pas déplaire à leur MENTOR, Patrick Rodriguez."un collectif s’est créé, avec le soutient de certaines organisations syndicales...Pour les élus CFDT, ce comportement est inacceptable".


Le syndicat CFTC demandait à rencontrer le Collectif.

Le syndicat(liste) CFE/CGC qui n'a jamais donné (ou eu de position), très certainement choqué par ces mesures, en a perdu la voix...


Dans un deuxième temps, une rencontre sollicitée par la CFTC a pu être organisée entre 3 responsables de ce syndicat et 11 représentants du Collectif ASM "les mutés mutins".


Explications, échanges de documents, de contrats, de textes législatifs et réglementaires, de courriers, débats, ont amené le syndicat CFTC de l'ASM à faire preuve de responsabilité par la publication d'un tract, qui rappelons le, tranche avec l'omertà ambiante et la soumission de la plupart de nos représentants.


Depuis, le syndicat CGT de l'ASM nous a fait part de son soutien et nous a communiqué un certain nombre d'initiatives ou interventions prises en faveur des salariés mutés dont les droits sont bafoués.


Quel est donc l'analyse du Collectif ASM des "mutés mutins " sur ce volet social de "l'affaire"de la MAS de Lézignan?


Le syndicalisme dans L'ASM, depuis le passage de Congrégation à Association Sociale et Médicale a connu 2 grandes phases:


Un syndicalisme actif, revendicatif et d'action qui a permis d'obtenir tout nos avantages sociaux réunis pour la plupart dans les "accords de 79" et qui ont longtemps étés enviés par l'ensemble des salariés du Département.


L'ASM est resté longtemps une vitrine sociale qui attirait de partout des Cadres, des Infirmiers des Aides Soignants et des travailleurs sociaux.


Puis est venu le temps du syndicalisme cogestionnaire d'aujourd'hui, compromission, arrangements...pour les uns, et, résistance molle des autres.


La vitrine sociale est brisée depuis longtemps déjà, l'ASM à de plus en plus de mal à recruter son personnel et même à l'intérieur, le bulletin ASM fait état tout les mois d'un nombre significatif de démissions.


Aujourd'hui, l'ASM dans les faits, à travers "l'affaire" de la MAS, remet en cause la plupart des acquis sociaux qui nous restaient.


Ce "passage en force" ciblé sur le MAS de Lézignan est la porte ouverte à une dérèglementation sur toute l'entreprise selon la volontée de notre Général Directeur.


Avec la CFDT qui lui voue un culte, ( Il nous à été rapporté qu'en CE un élu s'était "laché à l'appeler "papa Patrick", mais peut-être est-ce de l'humour?)il n'aura pas de problème .


Avec les autres syndicats, le message de notre Général Directeur diffusé par qui de droit est clair, plus insisif et la menace est voilée: "le Collectif et les syndicats qui le soutiennent ont un comportement inacceptable...".


Avec le personnel, le message de notre Général Directeur est plus ambigu, partagé qu'il est entre le désir profond d'être le papa (ou père fouettar) de tous, admiré et craint à la fois.


Il menace par écrit:"Si je ne parviens pas à remettre une bonne organisation dans la MAS, je ne l’a gérerais plus".


Dans ce contexte, comment les syndicats, qui, normalement, statutairement et moralement sont indépendants de tout pouvoir, en particulier patronal, qui ont mandat légal de défendre les droit des salariés, vont-ils, en particulier dans cette période préélectorale à l'ASM, agir?


Quels bilans, quelles positions et quelles explications vont-il fournir à leurs électeurs devant lesquels ils ambitionnent de mettre leur crédibilité en jeu?


La réforme du mode d'élection professionnelle modifie dès aujourd'hui le mode de scrutin de demain, des syndicats vont disparaitre, d'autres vont devenir insignifiants pendant que la dérèglementation du droit du travail dans l'ASM déjà en marche va s'intensifier.


Un ou des syndicats vat-il finalement assumer sont rôle?


Et si, finalement, la défiance des salariés envers leurs syndicats venait à entrainer une démobilisation électorale qui oblige l'organisation d'un second tour au CE?


Un second tour serait alors nécessaire et donnerait la possibilité à quiconque de se présenter au second tour sur le créneau ( ou le boulevard) revendicatif (si personne n'y va) de la défense des droits et des acquis sociaux des salariés.




La CFDT-ASM, fidèle à elle-même... et à papa (à qui elle doit bien ça)

Dans sa déclaration officielle en Comité d'Entreprise, le syndicat CFDT de l'ASM ne surprend personne.
Pas question de cracher dans la soupe ou de critiquer Papa Rodriguez.
Pas question de défendre les salariés au risque de déplaire à Papa Rodriguez et surtout qu'il les prive des avantages accordés.

Dans cette déclaration ou la CFDT participe à la cogestion de l'entreprise, des messages (involontaires) passent aussi et crédibilisent l'action du Collectif.
"Les salariés sont pénalisés et l'ASM ne respecte pas les droits des salariés."
OUF! C'EST DIT(du bout des lèvres)! Mais quel effort d'être aussi compatissant!

Par contre la CFDT condamne le comportement "inacceptable" du Collectif ASM et des syndicats qui le soutiennent et qui exigent que le droit du travail soit respecté.
il est demandé aux mutés mutins de ne pas faire de vagues par solidarité avec leur collègues qui eux ne sont pas inquiètés (pour l'instant).
Bref, sacrifiez vous pour eux, même si eux ne sont solidaires de personne!

Voici un extrait de la déclaration des élus CFDT de l'ASM:

"...Nous regrettons aujourd’hui, qu’un grand nombre de salariés soient pénalisés par cette restructuration, mais qui est à notre sens nécessaire, pour retrouver un bon fonctionnement.
A ce jour, un collectif s’est créé, avec le soutient de certaines organisations syndicales, ils ne mesurent pas les conséquences par leurs faits. Ils ne font qu’aggraver la situation, le mal être des personnels, voir même une possible accélération d’une fermeture définitive.
Pour les élus CFDT, ce comportement est inacceptable, la fermeture aurait une grave répercutions sur l’avenir de l’ASM.
Nous demandons à l’Association, à la direction, à tous les responsables de prendre les bonnes mesures, pour que les professionnels de santé, retrouvent leurs repères, pour une meilleure prise en charge des résidents.Nous vous demandons également Monsieur RODRIGUEZ, que les droits des salaries soient respectés..."
Vous avez bien lu!
C'est bien un syndicat de salariés qui a fait cette déclaration.

dimanche 13 décembre 2009

Enquête de la CPAM

La semaine qui vient de s'écouler à vue la CPAM de l'Aude procéder à une enquête suite aux arrêts de travail de bon nombre de salariés ASM mutés.
Les médecins référents de ces salariés ont conclus que ces arrêts devaient être traités en AT puisqu'ils proviennent "du fait du travail" et l'ASM considère simplement qu'il s'agit d'arrêts maladie "simple".
La CPAM, aura donc à conclure s'il s'agir d'accident du travail ou pas, s'il y a faute inexcusable de l'ASM qui comme tout employeur a obligation de protéger la santé de ses salariés et si le défaut de protection découle ou pas d'une faute intentionnelle.
Les conclusions une fois arrêtées auront sans nul doute des répercussions sur le plan pénal.
A SUIVRE...

lundi 7 décembre 2009

Petit point de droit

Il n'est pas dans les habitudes des "mutés mutins" de dévoiler ici les preuves de l'irrègularité et de l'illégalité du management de l'ASM.
Mais, à l'attention de tous les mutés mutins, des mutés dociles et des exposés aux mutations futures, voici un petit point de droit vous évitant d'être harcelés par la visite d'un controleur privé et payé par l'ASM en cas d'arrêt maladie.
La convention collective nous dit:
Visite médicale de contrôle
Article 13.02.
L'employeur ou son représentant doit être tenu au courant du lieu de résidence du personnel en position d'arrêt de travail, afin qu'il puisse procéder à tout contrôle médical qu'il jugera nécessaire.
Le contrôle peut s'exercer soit au cabinet médical, soit au domicile.
Lorsqu'il s'exerce au domicile du salarié, le contrôle médical ne peut avoir lieu qu'en dehors des heures de sortie autorisées et après 9 heures et avant 20 heures.
Le médecin contrôleur doit présenter un document attestant de son identité professionnelle et de la mission confiée par l'employeur ou son représentant.
Mais les accords d'entreprise prévoient:
Article 13-02.
Les dispositions de l'article 13.02 de la convention collective de 1951 sont annulées.

Résultat:

Quand on est en arrêt, lorsqu'à la double peine de la maladie et de la perte des jours de carence, l'ASM fait controler par un mercenaire, pardon, un médecin privé grassement payé, le salarié à son domicile pour tenter de le pénaliser un peu plus financièrement en lui supprimant le complément des IJ, l'ASM est une fois de plus dans l'illégalité en ne respectant pas les accords qu'elle signe.

Mais est-ce possible puisque ce mercenaire, pardon ce médecin a prêté le serment d'hippocrate:"Mon premier souci sera de rétablir, de préserver ou de promouvoir la santé...je donnerai mes soins à l'indigent et à quiconque me le demandera. Je ne me laisserai pas influencer par la soif du gain..." ?


dimanche 6 décembre 2009

Un Syndicat de l'ASM fait preuve de courage, la CFTC

Dès le mois d'octobre une réunion organisée par le Collectif ASM réunissait des salariés de la MAS de Lézignan, mutés définitifs, provisoires, non mutés et des représentants des syndicats CGT et FO devant l'urgence de la situation imposée par la Direction.
Le syndicat CFTC de l'ASM a demandé à rencontrer le Collectif et le 21 novembre 2009, une réunion rassemblant des mutés définitifs, des mutés provisoires et des amis des mutés mutins à eu lieu.
Le syndicat CFDT à rencontré Patrick RODRIGUEZ et la DDASS...
Le syndicat CFE-CGC consulte son adhérent (ça prend du temps).

La CFTC diffuse maintenant un tract qui développe une prise de position courageuse.
La CFTC tiens son rôle de syndicat qui défend les acquis sociaux de l'ensemble des salariés de l'ASM, qui exige le respect des accords signés par tous et qui pointe les responsabilités dans le management "obsessionnel" constaté.

Bref, la CFTC prouve par là que le système d'omertà institutionnalisé à ses limites, celles de groupes de salariés réunis en syndicats ou collectifs qui disent non à ce fonctionnement qui apporte un peu plus chaque jour la preuve de son échec.
Qu'un syndicat dans un système ASM verrouillé et même vérolé fasse preuve d'un tel courage au risque d'y perdre son propre confort est suffisement rare pour mériter d'être souligné.

BRAVO, cette prise de position au delà de la crédibilité qu'elle apporte au Collectif ASM des "mutés mutin", est une leçon de vrai syndicalisme pour les professionnels permanents des autres syndicats et pour les 1 000 salariés ASM.
Cette prise de position conforte l'analyse des "mutés mutins" qui constatent de façon criante que sur la MAS de Lézignan, le Directeur Général qui assume une délégation totale de pouvoir transmise par le bureau de l'association a failli dans l'ensemble des missions qui lui ont été confiées:
Son système de management est un échec,
L'état des locaux dont il est responsable est déplorable,
L'offre de soins aux résidents qui lui ont étés confiés est lamentable.

Hier, quelques voix se sont élevées, aujourd'hui, le personnel gronde et demain...sera un nouveau jour!

jeudi 3 décembre 2009

L'ASM souffle le chaud et le froid!

L'ASM acculée par les conséquences de son management illégal affiche à destination des pouvoirs publics une attitude volontairement protectrice de son personnel et menace parallèlement ce dernier de représailles.
L'ASM invite un salarié muté définitivement et en souffrance à rencontrer la cellule psychologique mise en place et le menace de poursuites disciplinaire pour " avoir eu écho que ce salarié avait travaillé ailleurs".
L'ASM porte ces accusations devant l'URSSAF et la DDTEFP.
Le salarié "craque" et prend acte de la rupture de son contrat de travail pour mutation arbitraire, illégale et harcèlement caractérisé.
L'ASM, il est bon de le rappeler est une association qui dans le secteur sanitaire et social à la mission confiée par les pouvoir publics de prendre en charge la souffrance psychologique de la population...édifiant!!!

DERNIERE MINUTE:UN SYNDICAT DE L'ASM S'ENGAGE

Un tract est actuellement diffusé dans les établissements de l'ASM, un ami des "Mutés Mutins" nous en a transmis un exemplaire.

Prochainement une analyse du tract sera publiée sur ce blog, mais déjà, en voici quelques extraits:

"Les salariés mutés sont-ils les boucs émissaires d'un système qui dysfonctionne?...Les salariés constatent qu'ils subissent au quotidien un type de management devenu quasiment obsessionnel.

...ce mode de gestion des personnels instaure au sein de l'ASM, un sentiment d'insécurité et de peur.

L'ASM a-t-elle pour stratégie de remettre en cause les acquis sociaux et les accords signés?"

mercredi 2 décembre 2009

Rencontre DDASS/Collectif ASM épisode 1

Dans les locaux de la DDASS de l'aude s'est donc tenue une réunion entre Madame SADOULET, la Directrice, accompagnée d'une des deux inspectrices qui ont participé à l'enquête qui a eu lieu début octobre à la MAS de Lézignan, et les représentants du Collectif ASM.

La DDASS nous a communiqué un certain nombre d'informations importantes en nous demandant de "faire passer le message".

Bien évidement ceci sera fait, mais les lecteurs de ce blog, comprendront que toute les informations receuillis ne seront pas diffusées, en tout cas dans l'immédiat.

L'impasse actuelle de notre situation professionnelle par la décision irrègulière et illégale de la mutation définitive par l'ASM d'une partie d'entre nous, nous oblige à un minimum de prudence pour nous défendre.



Confirmation importantes sur les raisons de l'inspection de la DDASS:

- La DDASS est intervenue sur requête du Procureur de la République suite à des plaintes anonymes...

- Des salariés de la MAS de Lézignan nous disent connaitre les auteurs de ce "couac" mais le collectif ASM se refuse bien entendu à prêter une quelconque attention à ce qui n'est, en tout cas pour l'instant, que des rumeurs.



- La DDASS, devant la situation constatée à la MAS, à eu la volonté de fermer définitivement l'établissement (des locaux vétustes et dégradés, pas de maltraitance caractérisée constatée mais de la négligence institutionnelle, une impression d'omertà et de peur, aucun projets individuel pour les résidents accueillis...).



- Patrick RODRIGUEZ, Directeur ASM, immédiatement prévenu, a proposé des mesures dans le cadre de la procédure contradictoire avant que ne lui soit remis dans quelques jours le rapport définitif (Faire des travaux et accélerer ceux déjà engagés pour rendre les locaux conformes et accélerer le turn over du personnel pour redynamiser la prise en charge).



-Dans une deuxième phase, suite aux plaintes, le Procureur de la République va lancer son enquête et le personnel sera interrogé par les services de Police.



Dans les prochains articles, le Collectif ASM des "mutés mutins" communiquera les échanges constructifs qui se sont déroulés au cours de cette rencontre sur les différents thèmes abordés:

- Le système institutionnalisé d'omertà.

- Les Mutés, pas par tirage au sort mais boucs émissaires et volonté de ne pas contrarier le "système".

- Les échanges sur le délit stipulé à l'article 434-3 du Code Pénal.

- Et pour terminer quelques réflexions autour de la phrase qui nous a été livrée au cours de cette réunion " les salariés auront le choix entre Pôle Emploi et la prison, devant la Police, ils parleront".

Optimisme excessif de la DDASS, c'est fort probable, mais que malgrè notre dépression, il nous soit permis de réver qu'il existe au moins un soignant qui comprenne ce que le terme de soignant veut dire et alors notre situation aura permis que la morale soit sauve et qu'enfin les résidents reviennent au centre des préoccupations de l'ASM (l'ont-ils été un jour?) et du personnel (restent-ils des courageux?).

mardi 1 décembre 2009

COMPTE RENDU de la réunion du Collectif avec la DDASS

Bientôt en ligne la première partie du compte rendu de la rencontre qui a réuni pendant 1h30 la Direction de la DDASS et des représentant du Collectif ASM des "mutés mutins" et de leurs amis.

L'ASM, lectrice assidue du blog des Mutés Mutins

OUI, L'ASM vient régulièrement "aux nouvelles" sur le blog du collectif ASM "les mutés mutins".
Pour preuve, les consignes qui ont été données aux faisants fonctions de Directeurs d'établissements depuis que nous avons annoncè la diffusion d'un tract aux 1000 salariés de l'ASM.
...Celui de la MAS de Lézignan, dès lundi, fait passer au personnel, la consigne suivante: "Si j'en trouve un en train de lire le tract du collectif, il prend la porte!"
Avant 1989, en Roumanie par exemple, certaines lectures pouvaient conduire en prison (au mieux...).
En 2009, à Lézignan, certaines lectures peuvent conduire à Pôle Emploi (c'est mieux!).
Conclusion (optimiste), en 20 ans, la conception de la démocratie a évolué (un peu).

lundi 30 novembre 2009

Aux membres du bureau du Collectif ASM urgent!

Pour les dates et heures des rencontres avec la Médecine du travail ainsi qu'avec la DDASS, rendez-vous dans votre page privée.

dimanche 29 novembre 2009

Le blog des "mutés mutins" a atteint les 3000 connexions

Le blog du Collectif ASM "les mutés mutins" est associé à whos.amung.us qui réalise pour l'administrateur le nombre de connexions jours, le nombre total de connexions atteintes et le nombre total d'URL de connexion différentes.
Après 5 semaines d'activité, 3 000 connexions différentes (hors celles de l'administrateur) ont été atteintes, soit une moyenne de 85 par jours, avec un pic maximum de 153 connexions le 28 novembre.
513 internautes différents sont venus sur le site.
A l'analyse, ce bilan statistique est largement positif à 5 semaine simplement du démarrage de notre Collectif.
Malheureusement, il démontre une certitude mathématique, tout le personnel ASM ne s'est pas encore connecté.
Mais cela ne saurait tarder, ce site d'information et de libre échange intéresse et fait parler de lui.
Merci à tout les internautes et en particulier à tout les salariés de l'ASM qui, en passant sur le blog nous motivent encore plus pour continuer.

samedi 28 novembre 2009

Les Mutés Mutins ont écrits au Ministère et nos Députés s'engagent!

CARCASSONNE Edition du 28 11 2009
CARCASSONNE "Stop au suicide en entreprise" !
Jean-Claude Pérez, député-maire de Carcassonne, communique sous ce titre :J'ai interrogé le 8 octobre, M. Xavier Darcos, ministre du Travail, des Relations Sociales, de la Famille, de la Solidarité et de la Ville, sur la recrudescence anormale des suicides au travail.En effet, la série macabre de 24 suicides au sein du groupe France Télécom en seulement 18 mois, m'a fait réagir avec force."l s'agit d'un phénomène grave et non pas de mode comme a pu le dire le président de France Télécom, voué à s'amplifier, résultat de problèmes de restructuration, de la course à la rentabilité et de la dureté du management dans certaines entreprises.
L'autisme des directions plus enclines à se soucier des bilans comptables et des actionnaires que de la santé de leurs salariés, est la principale cause de ce ras de marée inacceptable pour notre République.En ne défendant à aucun moment la dignité humaine, les salaires équitables, l'équité et la protection contre le chômage, M. Sarkozy et son gouvernement balaient d'un revers de main les principes fondamentaux de la Déclaration universelle des droits de l'Homme".En outre, j'ai demandé au ministre quelles mesures il comptait prendre afin, dans un premier temps, de stopper immédiatement ces vagues de suicides et, dans un second temps, de repenser les relations au travail entre directions et salariés.


Jacques Bascou Question N° 61671 au Ministère de l'Emploi
Soumise le 20 octobre 2009
Question
M. Jacques Bascou attire l'attention de M. le ministre du travail, des relations sociales, de la famille, de la solidarité et de la ville sur la prévention des risques psycho-sanitaires au travail, particulièrement le suicide, dans les secteurs privé et public. Parmi les conséquences sociales de la crise économique actuelle, une hausse très inquiétante de suicides et tentatives de suicide est enregistrée sur les lieux de travail. La déstructuration de l'organisation collective du travail, les pressions individuelles de tous ordres, les menaces de perte d'emploi ou de mutations brutales sans considération pour la vie privée des salariés semblent parmi les premières causes sociales de ce phénomène tragique. Après la série noire chez des constructeurs automobiles, 24 suicides ont endeuillé France Télécom depuis février 2008, entreprise devenue emblématique d'un mode de gestion des ressources humaines particulièrement contestable. Bien d'autres secteurs moins exposés à l'attention des médias mais pourtant sous tension pourraient être touchés par ce phénomène. C'est le cas au Pôle emploi. La fusion de l'ANPE et du réseau des ASSEDIC, dans le Pôle emploi, a été réalisée de façon précipitée et sans les moyens financiers et humains suffisants pour mener à bien ses missions. Elle est aussi intervenue depuis décembre 2008 dans le plus mauvais contexte possible, de très forte montée du chômage. Désorganisation et augmentation de la charge de travail ont permis ensuite de justifier un début de privatisation avec plus de 300 000 dossiers de demandeurs d'emploi confiés à des sociétés privées. Les conséquences humaines sur le personnel semblent avoir été sous-évaluées sinon négligées. Selon les syndicats de Pôle emploi, au moins une dizaine de tentatives de suicide, dont une à l'issue fatale, auraient été enregistrées depuis un an. Un cadre menacé de mutation non souhaitée a ainsi tenté de mettre fin à ses jours le 14 septembre 2009 dans son bureau du Pôle emploi de Narbonne. La mise en place d'une commission d'enquête a été demandée par un syndicat lors du comité d'hygiène et sécurité du 29 septembre 2009. Il lui demande quelles mesures compte prendre le Gouvernement pour prévenir la déshumanisation du travail à l'origine de tels actes de désespoir.

jeudi 26 novembre 2009

CELLULE D'ECOUTE PSYCHOLOGIQUE

L'ASM met en place une cellule d'écoute psychologique réservée aux "mutés"

Ce 26 novembre 2009, soit 1 mois jour pour jour après les mutations définitives brutales, l'ASM reconnait implicitement la justesse des revendications du Collectif ASM des "mutés mutins".

Cette initiative(?) de l'ASM, prise de façon spontanée un mois après, ou prise, contrainte et forçée par l'intervention des pouvoirs publics est dans tout les cas une mesure nécessaire dans une telle situation ou des salariés comme des "pions", ont étés mutés définitivement en 5 jours.
Ce qui nonobstant le fait d'une atteinte grave à leurs droits professionnels, porte une atteinte grave à leurs droits à une vie personnelle et familiale et à leur équilibre psychologique.

Cette initiative prouve une fois de plus, l'efficacité du Collectif ASM des "mutés Mutins" qui, il est vrais, tranche avec ce qu'il convient d'appeller par euphémisme, la "passivité ambiante" devant les atteintes au droit du travail dans l'ASM.

mercredi 25 novembre 2009

SOCIAL Malaise à l'ASM ?

LIMOUX Edition du 25 11 2009
LIMOUX SOCIAL Malaise à l'ASM ?
Un tract émanant du collectif "Les mutés mutins" de salariés de l'ASM met en cause la direction et les syndicats, et sera distribué aux 1 000 salariés de l'établissement : "Neuf salariés ont été mutés définitivement et d'autres provisoirement, suite à une plainte pour maltraitance et des travaux pour mise en conformité qui en résulte. Cependant, cette décision pose certaines questions : Pourquoi le Procureur nous annonce qu'aucune plainte n'a été déposée ? Pourquoi les syndicats n'ont pas réagi ? Pourquoi les mutés sont tous des salariés non-syndiqués ? Ces mutations ne respectent aucunes des règles élémentaires du droit du travail. Le silence des syndicats sur cette première affaire est assourdissant. Dans l'avenir, un salarié de Limoux pourra être muté brutalement dans les établissements des Pyrénées-Orientales en train de fusionner avec l'ASM, un salarié de Lézignan pourra, de la même façon, être muté à Rennes-les-Bains ou Castelnaudary. Incompétence, peur, complicité ?".Telles sont les revendications du collectif.

lundi 23 novembre 2009

COMMUNIQUE de PRESSE

COLLECTIF ASM
« Les mutés mutins » et leurs amis
http://collectif-asm.blogspot.com/

Une déréglementation inacceptable dans l’ASM qui interroge sur le rôle tenu par certains syndicats


Avant l’annonce faite par Patrick RODRIGUEZ le 17 octobre au personnel de la MAS de Lézignan, le Directeur avait rencontré les responsables des syndicats un à un.
Pourquoi un à un?
Qu’avait il à cacher aux uns et pas aux autres?
Qu’a-t-il négocié avec certains?

Il a annoncé au personnel de la MAS que suite à une plainte pour maltraitance, il allait muter une partie du personnel le temps de faire les travaux de mise en conformité.
Pourquoi lors de cette annonce, les responsables syndicaux présents n’ont-ils eu aucune réaction?

La presse a ensuite repris les propos du Procureur de la République, annonçant qu’aucune plainte pour maltraitance n’avait été déposée.
Pourquoi aucun des syndicats de l’ASM n’a réagit aux mensonges du Directeur entendus lors de la réunion et confirmés par écrit dans le bulletin ASM du 1er novembre?

Le 26 octobre, en plus des mutations provisoires annoncées pour travaux, 9 salariés sont mutés définitivement, sois disant par tirage au sort. Ils ont des fonctions et des anciennetés différentes mais 1 seul point commun, aucun n’est syndiqué.
Pourquoi dans le tirage au sort, aucun nom de salarié syndiqué n’est sorti du chapeau de Patrick RODRIGUEZ?

Les mutés temporaires eux, en plus de leurs horaires de travail en continu de jour ou de nuit sur le site de MASSIA, font les trajets groupés en véhicule de service depuis Lézignan. Leur durée quotidienne de travail représente entre 11 et 13h en continue.
Pourquoi les syndicats acceptent-ils dans l’ASM cette déréglementation sur la durée maximale du travail interdite partout en Europe?

Les mutations définitives et provisoires, toutes aussi brutales puisque annoncée en RAR en 5 jours, ne respectent aucunes des règles élémentaires du droit du travail:
Elles dérogent aux délais de prévenance, à la clause contractuelle de mobilité, aux plannings qui doivent être communiqués 15 jours à l’avance, au plannings définitifs affichés le jeudi pour le lundi, aux accords sur la mobilité, sur la flexibilité, sur le fonctionnement du pool CDI…
Pourquoi les syndicats qui ont signés ces accords acceptent-ils qu’ils soient ainsi remis en cause?

Le silence des syndicats sur cette première affaire est assourdissant, dans l’avenir, un salarié de Limoux pourra être muté brutalement dans les établissements des Pyrénnées Orientales en train de fusionner avec l’ASM, un salarié de Lézignan pourra de la même façon être muté à Rennes les Bains ou Castelnaudary.
Incompétence, peur, complicité?

Dans ce contexte de désinformation orchestrée, ou l’ASM bafoue les acquis sociaux, le Collectif ASM des mutés mutins défend ses droits et les amis des mutés mutins défendent leur avenir mis en danger.
Dans cette période ou les pouvoirs publics alarmés, prennent des mesures pour lutter contre le stress et la violence au travail ou les suicides , comment accepter plus longtemps encore cette situation ou pour répondre à des projets d’extensions mégalomanes, on laisse des locaux dans un état de délabrement indignes et on déconsidère autant l’outil de travail humain qu’est le personnel ASM?



Aujourd’hui à l’ASM le droit du travail est piétiné, on coupe, on tranche, on mute…


Si demain un « malheur » arrive, nos responsables syndicaux auraient pu dire: « on ne savait pas… »
Grace aux « mutés mutins », ils savent et devront assumer leur responsabilités!
Le personnel sait aussi maintenant et demandera des comptes en rejoignant le Collectif ASM « les mutés mutins ».




Merci pour votre soutien et rejoignez nous sur :http://collectif-asm.blogspot.com/





Copie:
Syndicats: CFDT, CGT, CFTC, CFE/CGC, FO.
CHSCT-ASM
Presse.

vendredi 20 novembre 2009

COMITE DE SOUTIEN

Prochainement sur ce site, possibilité de s'inscrire au comité de soutien.
Les amis des "mutés mutins"


Suite aux nombreuses demandes du personnel ASM notamment, va bientôt être mis en place un comité de soutien ou vous pourrez apporter vos témoignages et grâce auquel vous serez informés d'une façon bien plus complète et personnelle de la situation dans l'ASM et des actions du Collectif.
Votre adhésion au comité de soutien est garantie TOTALEMENT ANONYME sur ce blog et ne sera communiquée et connue que des seuls "Mutés Mutins".
Merci pour votre soutien

jeudi 19 novembre 2009

CALENDRIER DU COLLECTIF

Reconnaissance par les services Préfectoraux de l'existence du COLLECTIF ASM "les mutés mutins"en date du 16/11/2009.
Intervention du Préfet auprès de la DDASS.
Réunion hebdomadaire du Collectif le 20 novembre au "siège".
Rencontre le 25 novembre avec l'avocat du Collectif.
Conférence de presse: L'Indépendant-Le Midi Libre-La dépèche-RNM prévue entre le 25 et le 28 novembre.

mardi 17 novembre 2009

LE JEU DANGEREUX DES SYNDICATS DE L’ASM (pas de tous…heureusement)

LE JEU DANGEREUX DES SYNDICATS DE L’ASM (pas de tous…heureusement)

Dans les mesures prises par l’ASM à la MAS de Lézignan, nombreuses questions se posent, des réponses sont en passe d’être trouvées, elles seront rendues publiques.
Les responsabilités établies et connues, les 1000 salariés de l’entreprise pourront demander des comptes.

Avant l’annonce faite par Patrick RODRIGUEZ le 17 octobre 2009 de 13h30 à 13h45 au personnel de la MAS, le Directeur avait rencontré les représentants des syndicats UN à UN.
Pourquoi un à un qu’avait-il à cacher aux un et pas aux autres?
Qu’a-t-il négocié avec certains?


Il a annoncé au personnel de la MAS que suite à une ou des plaintes pour maltraitance, il allait muter une partie du personnel provisoirement, le temps d’effectuer les travaux de mise en conformité.
Pourquoi lors de cette annonce, les 2 responsables syndicaux de l’entreprise présents n‘ont eu aucune réaction?

Lorsque quelques jour après, la Presse a fait état des propos du procureur de la République qu’il n’y avait aucune plainte pour maltraitance déposée à l’encontre de la MAS de Lézignan mais une plainte pour dysfonctionnements administratifs, pourquoi aucun des syndicats de l’ASM n’a réagit aux mensonges du Directeur pourtant entendus lors de la réunion et confirmés par écrit dans le bulletin ASM paru le 1er novembre?

Le 20 octobre, en plus du personnel muté provisoirement pour travaux, 9 salariés reçoivent leur mutation définitive.
Ces 9 salariés auraient dans un premier temps, été « tirés au sort ».
L’ASM a ensuite démenti cette annonce précipitée et maladroite devant l’inspection du travail sans pour autant trouver d’autre raison.
Le seul point commun trouvé à ces 9 salariés, dont certains sont agent de soins, d’autres ASD et une Infirmiere, qui ont entre 2 et 27 ans d’ancienneté est qu’ils sont tous NON SYNDIQUES.
Comment se fait-il que dans le tirage au sort, pas un seul bulletin de salarié syndiqué ne soit sorti du chapeau?Bizarre…

Dans les effets des mesures prises, concernant la partie des mutations temporaires, les salariés qui habitent Narbonne et les villages alentour ou Lézignan, doivent venir à la MAS de Lézignan chercher un véhicule de service avant d’aller à MASSIA effectuer 8h de travail continu de jour ou 10h de nuit.
Le temps de trajet ne serais-ce que sur la partie Lézignan-Limoux avec le véhicule de service représente 11h de travail pour les équipes de jour et 13h de travail pour les équipes de nuit.
La limite de 10h en France est dépassée et celle de 12h en Europe l’est aussi.
Pourquoi les syndicats ASM acceptent-ils cette dérogation aux règles élémentaires du droit du travail?
Pourquoi le CHSCT, composé de nos plus éminents représentants syndicaux, ardants défenseurs des salariés de l’ASM et vigilant à nos conditions de travail, autorise-t-il 13h de travail en continu?

Pourquoi le CHSCT, composé de nos plus éminents représentants syndicaux, ne s’est-il pas s’être aperçu en venant contrôler la MAS en juin 2009 que les locaux étaient « vétustes et très dégradés »?

Les mutations définitives et brutales (en 5 jours) des 9 salariés de la MAS ne respectent pas le droit du travail: délais de prévenance, clause de mobilité.
Ne respectent pas les règles conventionnelles: plannings communiqués 15 jours à l’avance et définitifs le jeudi à 12h pour le lundi.
Ne respectent pas les accords d’entreprises et décisions unilatérales de la Présidence ASM prises en commission paritaire:
Accord de mobilité, accord de flexibilité, règles du Pool.
Pourquoi les syndicats qui ont signés ces accords acceptent-ils qu’ils soient ainsi remis en cause par l’ASM?

La position des syndicats est pour le moins, loin d’être « claire ».
Au pire certains sont complices.
Mais alors, maintenant que les accord protégeant (un peu) les salariés de l’ASM ont été remis en cause par leur silence complice, que va-t-il se passer pour le personnel en place?
Maintenant que la porte des mutations, des règlements de compte, de mise à l’écart et de provocation aux démissions est grande ouverte, comment pourra se défendre dans l’avenir le salarié de Limoux qui sera muté brutalement dans les établissements des Pyrénées Orientales en voie de fusion avec l’ASM et comment celui de Lézignan réagira-t-il à une mutation à Rennes les Bains ou Castelnaudary avec la bénédiction de syndicats complices?

Le personnel de l’ASM doit être informé, il doit s’informer et demander des explications (même et surtout à ses représentants).
Le collectif est aussi un moyen parmi d’autres mais un jour prochain la vérité sera connue et rendue publique.
Les responsables seront désignés publiquement, médiatiquement et certainement devant la justice…
Après ce jour là, les 1000 salariés de l’ASM choisiront en faisant leur devoir démocratique leurs représentants…
Après la période de Dictature et d'Omertà, ce sera un nouveau jour dans l’ASM.
D’où l’utilité des premiers « MUTES MUTINS »

samedi 14 novembre 2009

ENQUETES DES POUVOIRS PULICS

Cette semaine qui vient de s'écouler à vu s'ouvrir les 2 premières enquêtes initées par les MUTES MUTINS:
l'Inspection du travail s'est rendue à la MAS de Lézignan vérifier si le droit du travail est appliqué dans cet établissement de l'ASM.
Le personnel sur place (pas encore muté et toujours dans la crainte) à été interrogé.

La Caisse Primaire d'Assurance Maladie à ouvert une enquête administrative.
Elle soupçonne que les arrêts maladie des salariés mutés soient en lien directs avec les décisions du Directeur de mutations brutales.
Au delà du classement en accident du travail, si l'enquête aboutie à constater une faute inexcusale commise par Patrick RODRIGUEZ, les suites du dossier pourraient orienter l'affaire vers du pénal.

samedi 7 novembre 2009

Edition du 18 octobre 2009 communication presse de l'ASM
« Tolérance zéro face à la maltraitance », c'est la position adoptée par l'association audoise sociale et médicale (ASM) après l'annonce du dépôt d'une plainte pour maltraitance au parquet du tribunal de Narbonne (lire Midi Libre du 17 octobre).
Jeudi 15 octobre à 13h Patrick Rodriguez informe les salariés que suite au contrôle de la DDASS diligenté après une plainte pour maltraitance des mesures vont être prises...
ASM ACTUALITES N°163
EDITO de Patrick RODRIGUEZ
Novembre 2009

Le mois qui s'achève a été marqué par la mission d'enquête diligentée par la DDASS sur la MAS de Lézignan.

Le rapport de la DDASS et les propos du Procureur Bertrand Baboulenne repris dans l'Indépendant du 7 novembre 2009 viennent confirmer la position des "Mutés-Mutins"
Patrick Rodriguez nous a menti et continu de nous mentir.
La plainte pour maltraitance n'existe pas, c'est le prétexte utilisé par le Directeur Général pour culpabiliser le personnel et tenter de se "dédouaner" de ses propres responsabilités dans son incapacité à gérer cet établissement, son personnel et à assurer aux résidents accueillis la qualité de prise en charge qu'ils méritent et que les pouvoir public lui ont confiés.
Seul, un administrateur provisoire nommé par la Préfecture permettra au personnel de retrouver la confiance perdu dans une association qui prouve sur la MAS dans la délégation confiée à son Directeur, son incapacité à remplir sa mission de service public.
Cette mesure permettra enfin la mise en conformité des locaux sans utilisation dispensieuse de l'argent public.
Et surtout de remettre les résidents au centre des préoccupations de tous.
ASM ACTUALITES N°163
EDITO de Patrick RODRIGUEZ
Novembre 2009

Le mois qui s'achève a été marqué par la mission d'enquête diligentée par la DDASS sur la MAS de Lézignan.

Cette mission qui a pour origine une (ou plusieurs) plainte a débouché sur les conclusions suivantes:


-nécessité d'accélérer les travaux de rénovation de l'établissement, le rapatriement de la moitié des résidents et de l'équipe sur les Myosotis à Massia devrait permettre d'y répondre.
-formaliser et structurer les projets de service et individuels pour garantir aux résidents une prise en charge de qualité.
-installer une dynamique nouvelle par le remplacement d'une dizaine de salariés.
.............

Je reste convaincu que ces décisions lourdes...

Patrick Rodriguez
L'Indépendant samedi 7 novembre 2009

MAS de Lézignan: un signalement de la DDASS

Point de plainte pour maltraitance (ndlr: comme l'ASM l'aurait laissé entendre aux salariés de la Maison d'Accuei Spécialisée Les Genêts) sur le bureau du Procureur de la République, à Narbonne.
Par contre, Bertrand Baboulenne évoque un signalement de la DDASS à propos d'un dysfonctionnement administratif dans cette structure accueillant des adultes lourdements handicapés.

vendredi 6 novembre 2009

Publié le 24/10/2009 13:32 | LaDepeche.fr

Lézignan-Corbières. Déplacement d'une partie des résidents au Mas des Genets
Alertée par des signalements, le Préfet de l'Aude, Anne-Marie CHARVET, a diligenté une enquête administrative dans la Maison d'Accueil Spécialisé (MAS) « Les Genêts » gérée par l'Association Audoise Sociale et Médicale (ASM), située à Lézignan-Corbières.

Cette inspection a été réalisée par les services de la Direction Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales les 1er, 2, 5 et 7 octobre 2009.

La mission d'inspection a fait le constat de locaux vétustes et très dégradés, et a conclu à la nécessité d'accélérer les travaux de rénovation déjà engagés.

La MAS « Les Genêts » accueille actuellement en hébergement complet 53 résidents adultes polyhandicapés.

Afin d'accélérer la mise en conformité des locaux et d'améliorer immédiatement le fonctionnement de la structure, l'ASM a proposé de déplacer temporairement 25 résidents actuellement pris en charge à la MAS de Lézignan, à Limoux. Trois des 6 pavillons à rénover totalement, seront ainsi libérés. Les 3 autres pavillons seront rénovés par la suite.

Une partie de l'équipe de l'actuelle MAS de Lézignan accompagnera les résidents dans leur nouvelle structure temporaire.

Les services de la DDASS assureront un suivi de la réalisation des travaux et de la mise en œuvre du plan d'action proposé par l'ASM. Un retour à une situation de fonctionnement normal avec réouverture des 6 pavillons de la MAS à Lézignan est prévue pour avril 2010.
5 novembre 2009 04:45
alamas a dit…

Edition du 17 10 2009 Menaces sur la MAS de LézignanAprès un contrôle, la DDASS vient d'adresser une injonction au directeur de l'ASM. L'établissement doit se mettre en conformité.
Que se passe-t-il à Lézignan, du côté de la MAS "Les Genêts", un établissement proche du CFA accueillant une cinquantaine d'handicapés mentaux ? Début septembre, déjà, la direction avait évoqué une plainte déposée au Parquet de pour maltraitance, voire de suspicion de maltraitance, "sans plus de précision", évoque alors un salarié, "mais cela a jeté le doute, et d'une certaine manière l'opprobre sur l'ensemble du personnel..." Un personnel par ailleurs sensibilisé par les travaux actuellement en cours, depuis de nombreuses semaines maintenant, "il est vrai que les travaux s'imposentcar les pavillons (ndlr : six au total, chacun pouvant accueillir neuf résidants au maximum) sont vétustes, dégradés, humides", dit une autre. N'empêche, là où il devrait y avoir neuf chambres individuelles, on ne trouve – dans chaque pavillon – que cinq chambres individuelles et une autre pouvant accueillir jusqu'à quatre résidants. C'est donc dans ce contexte que la DDASS – voici une quinzaine de jours – a effectué un contrôle. En principe, ses représentants ne devaient rester qu'une seule journée, semble-t-il, pour finalement rester plusieurs jours sur les lieux, avec – disent certains salariés présents sur le moment – "un mécontentement évident". Jeudi, à 13 h 30, c'est à la demande du directeur de l'ASM, Patrick Rodriguez, que la quasi-totalité du personnel a été réunie, en présence du directeur des "Genêts", Christian Charrier : "Ça n'a pas duré très longtemps. Le discours a été implacable, et surtout sans le moindre échange..." rapporte un salarié, "on nous a également dit que nous allions recevoir une lettre recommandée..." A ce jour, la direction de l'ASM aurait évoqué une (possible) fermeture définitive de l'établissement, mais encore le déplacement de la moitié des résidants, et du personnel, sur Limoux, vraisemblablement à la fin du mois d'octobre. La seconde "vague" (l'autre moitié, résidants et personnels) se rendrait également à Limoux, début 2010. Pour le personnel, la menace est évidente, même s'il n'a jamais été question de licenciements, "mais ce qui nous interpelle le plus c'est que l'on jette l'opprobre sur l'ensemble du personnel. C'est aussi notre réputation qui est engagée", disent nos interlocuteurs, évidemment sous le couvert de l'anonymat. Que va faire l'ASM ? Ce déplacement, en deux temps, n'est-il que provisoire, le temps justement de finir – enfin – les travaux engagés et de se mettre en conformité comme l'exige la DDASS ? L'ASM qui dispose d'autres structures dans la capitale des Corbières, CMP, CATTP et pour la psychiatrie adulte, la Clinique "Les Oliviers", pour 25 lits. En sus, donc, des 55 lits de la MAS "les Genêts" concernant les adultes handicapés (mentaux, et parfois même mentaux et physiques). Et qui aurait toujours en projet un Hôpital de Jour Adultes. En attendant, l'injonction de la DDASS demeure : la mise en conformité de la MAS Les Genêts étant la seule solution pour écarter cette menace ultime brandie par la direction à un personnel parallèlement perturbé par cette plainte pour suspicion de maltraitance.

Edition du 17 10 2009

Menaces sur la MAS de LézignanAprès un contrôle, la DDASS vient d'adresser une injonction au directeur de l'ASM. L'établissement doit se mettre en conformité.
Que se passe-t-il à Lézignan, du côté de la MAS "Les Genêts", un établissement proche du CFA accueillant une cinquantaine d'handicapés mentaux ? Début septembre, déjà, la direction avait évoqué une plainte déposée au Parquet de pour maltraitance, voire de suspicion de maltraitance, "sans plus de précision", évoque alors un salarié, "mais cela a jeté le doute, et d'une certaine manière l'opprobre sur l'ensemble du personnel..." Un personnel par ailleurs sensibilisé par les travaux actuellement en cours, depuis de nombreuses semaines maintenant, "il est vrai que les travaux s'imposentcar les pavillons (ndlr : six au total, chacun pouvant accueillir neuf résidants au maximum) sont vétustes, dégradés, humides", dit une autre. N'empêche, là où il devrait y avoir neuf chambres individuelles, on ne trouve – dans chaque pavillon – que cinq chambres individuelles et une autre pouvant accueillir jusqu'à quatre résidants. C'est donc dans ce contexte que la DDASS – voici une quinzaine de jours – a effectué un contrôle. En principe, ses représentants ne devaient rester qu'une seule journée, semble-t-il, pour finalement rester plusieurs jours sur les lieux, avec – disent certains salariés présents sur le moment – "un mécontentement évident". Jeudi, à 13 h 30, c'est à la demande du directeur de l'ASM, Patrick Rodriguez, que la quasi-totalité du personnel a été réunie, en présence du directeur des "Genêts", Christian Charrier : "Ça n'a pas duré très longtemps. Le discours a été implacable, et surtout sans le moindre échange..." rapporte un salarié, "on nous a également dit que nous allions recevoir une lettre recommandée..." A ce jour, la direction de l'ASM aurait évoqué une (possible) fermeture définitive de l'établissement, mais encore le déplacement de la moitié des résidants, et du personnel, sur Limoux, vraisemblablement à la fin du mois d'octobre. La seconde "vague" (l'autre moitié, résidants et personnels) se rendrait également à Limoux, début 2010. Pour le personnel, la menace est évidente, même s'il n'a jamais été question de licenciements, "mais ce qui nous interpelle le plus c'est que l'on jette l'opprobre sur l'ensemble du personnel. C'est aussi notre réputation qui est engagée", disent nos interlocuteurs, évidemment sous le couvert de l'anonymat. Que va faire l'ASM ? Ce déplacement, en deux temps, n'est-il que provisoire, le temps justement de finir – enfin – les travaux engagés et de se mettre en conformité comme l'exige la DDASS ? L'ASM qui dispose d'autres structures dans la capitale des Corbières, CMP, CATTP et pour la psychiatrie adulte, la Clinique "Les Oliviers", pour 25 lits. En sus, donc, des 55 lits de la MAS "les Genêts" concernant les adultes handicapés (mentaux, et parfois même mentaux et physiques). Et qui aurait toujours en projet un Hôpital de Jour Adultes. En attendant, l'injonction de la DDASS demeure : la mise en conformité de la MAS Les Genêts étant la seule solution pour écarter cette menace ultime brandie par la direction à un personnel parallèlement perturbé par cette plainte pour suspicion de maltraitance.

Edition du 22 10 2009

MAS de Lézignan : des mutations provisoires et définitives
MAS de Lézignan : des mutations provisoires et définitives Récemment, nous avons évoqué l'injonction faite par la DDASS (ndlr : direction départementale des affaires sanitaires et sociales) à l'ASM en vue de mettre les locaux de la MAS de Lézignan, "clinique les Genêts", en conformité. Cet établissement accueillant des adultes lourdement handicapés. Comme évoqué également, et comme convenu avec la direction de l'ASM, une partie du personnel (au total, il y a une cinquantaine de salariés) sera mutée provisoirement sur d'autres sites, en compagnie des patients, le temps des travaux.Mais voilà, une dizaine de salariés, par lettre recommandée, vient d'apprendre qu'elle faisait l'objet de mutations définitives dans d'autres structures gérées par l'ASM, Carcassonne, Durban ou "Les Oliviers" à Lézignan. D'où un malaise latent chez ces salariés qui auraient 5 journées pour prendre leurs dispositions, les mutations définitives, comme les provisoires, prenant effet le lundi 26 octobre.
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Édition du vendredi 23 octobre 2009

Narbonne. LézignanDes mutations « brutales » aux Genêts
RAPPEL : La Mas des Genêts est en crise du fait de mauvaises conditions d'accueil et de plainte pour maltraitance (ML des 17 et 18 octobre)

Depuis samedi, sur la quarantaine de salariés en CDI de la Mas (Maison d'accueil spécialisée) des Genêts de Lézignan, une vingtaine a reçu sa lettre de mutation pour un départ dès lundi, selon un groupe de leurs représentants.
Reconnaissant que la plus grande partie rejoindra Limoux pour la durée des travaux qui vont démarrer, ils accusent néanmoins l'association audoise sociale et médicale (ASM), leur employeur, d'en profiter pour muter définitivement une dizaine d'entre eux sur Carcassonne et Durban, dont trois sans réelle affectation, et dans un délai qualifié de « brutal » qui ne leur permet pas de s'organiser.
Evoquant « un climat de peur qui circule dans l'établissement » , ils dénoncent des « mesures arbitraires » ainsi que des « mensonges », notamment sur la responsabilité de la demande de fermeture de l'établissement qu'ils attribuent à la seule direction qui, selon eux, en aurait fait la demande à la Ddass.
« C'est me prêter des pouvoirs que je n'ai pas ! » sourit Patrick Rodriguez, le directeur de l'ASM. Qui réfute ces faits, à l'exception des mutations définitives, « voulues par souci de dynamisme ». Pour les autres, il explique : « Les choses se sont passées avec une vitesse extrême... Nous n'avons que six mois pour réaliser les travaux ».
Dans l'immédiat, les salariés devaient rencontrer, hier, la médecine du travail en vue d'une enquête sur les causes du syndrome dépressif qui touche un grand nombre d'entre eux. Ils vont aussi solliciter la direction du travail et de l'emploi, des organisations syndicales, le sous-préfet de Narbonne ainsi que saisir le conseil des prud'hommes et le parquet.

LEZIGNAN-CORBIERES"Rien n'est normal" à la MAS

LEZIGNAN-CORBIERES"Rien n'est normal" à la MAS
© C. BOYER
A Lézignan-Corbières, rien ne va plus ! En tout cas, du côté de la "clinique les Genêts", la MAS, la maison d'accueil spécialisé accueillant des adultes lourdement handicapés. Le malaise social est perceptible au sein d'un personnel sous pression.





L'injonction de la DDASS, à propos de la vétusté des locaux de la M AS de Lézignan, a singulièrement mis la pression sur l'ASM, ce puissant organisme dirigé par Patrick Rodriguez qui gère, entre autres structures audoises, cet établissement-là, un bon millier de salariés, dont une cinquantaine sur le seul site des "Genêts" qui est habilité à accueillir 55 adultes handicapés. Aujourd'hui, force est de reconnaître que cette pression retombe sur le personnel, dont une partie est amenée – de manière provisoire, dès lundi 26 octobre – à intervenir

au sein d'autres structures gérées par l'ASM, où la moitié des malades sera également transférée. Permettant ainsi de poursuivre et terminer les travaux de réhabilitation entrepris depuis de si longs mois, et qui n'ont jamais été terminés à ce jour. Ce que réclame la DDASS. C'est ainsi que, depuis samedi, sur la quarantaine de salariés en CDI de la MAS de Lézignan, une vingtaine a reçu sa lettre de mutation, "la plus grande partie est mutée sur Limoux pendant la durée des travaux. Cette situation pourrait durer bien plus longtemps que les six mois évoqués oralement", précise un salarié de la MAS frappé, lui, comme neuf autres (ndlr : infirmière, aide soignant, agent de soin, aide médico-psychiatre, etc), par une mutation – elle – définitive : lettre recommandée à l'appui. Ces personnes sont mutées sur Durban, Carcassonne ou intègrent ce que l'on appelle le "pool Est", des salariés qui bougent régulièrement, en fonction des besoins, et par quinzaine. Pour eux, une situation difficilement acceptable : "Il (ndlr : le directeur de l'ASM) déplace temporairement une partie des effectifs, ce que nous comprenons, mais dans la réalité il profite de l'occasion pour muter définitivement un quart de l'effectif, une semaine seulement après l'injonction de la DDASS", insistent ces salariés désormais rassemblés en "collectif". Avec, en tout et pour tout, cinq jours pour prendre les dispositions nécessaires, "sans prendre le moindre égard en regard de l'ancienneté, en faisant fi nos droits, sans tenir compte qu'il y a des mères de famille..." Pourquoi un collectif ? "Pour se faire entendre, pour parler d'une seule voix, ce que fait la direction est trop brutal... Or, l'ASM a une convention collective, des accords d'entreprise, des règles de fonctionnement qui engagent autant le salarié que l'employeur. Aujourd'hui, nous sommes considérés comme des pions que l'on peut déplacer du jour au lendemain en faisant du chantage à l'emploi, en nous faisant peur avec une possible fermeture de l'établissement..." Et de s'interroger : "La direction minore sa responsabilité à propos de la vétusté des locaux. C'est de sa faute s'ils sont dans un tel état... Sa seule réponse, c'est de jeter l'opprobre sur tout le personnel avec une hypothétique plainte pour maltraitance, c'est de précariser notre situation, c'est – d'une certaine manière – de faire tomber des têtes avec de telles mutations arbitraires. C'est malheureux à dire, mais rien n'est normal à la MAS ! Nous, on a toujours signalé tout ce qui n'allait pas..." Et les salariés de montrer du doigt la direction, coupable à leurs yeux, "de maltraitance institutionnelle avec des locaux indignes. Cette maltraitance-là, elle, est avérée. En principe, pour avoir de bons ouvriers, il faut de bons outils, et ces outils nous ne les avons jamais eus. Nous, nous avons rempli notre mission..." Et de promettre d'alerter dès les prochains jours, la Médecine du Travail, la DDASS, le Conseil général, la direction du Travail et de l'Emploi, mais encore le Sous-Préfet, et "s'il le faut, le Parquet et le conseil des Prud'hommes".

Publié le 26/06/2009 16:02 | Thierry Dupuy

Castelnaudary. L'ASM va prendre une dimension régionale
Santé. L'association limouxine chargée de la psychiatrie dans l'Aude se lance dans une union avec les centres de Cerbere et Banyuls.



Jean-Marc Bissérié, président et Patrick Rodriguez, directeur de l'ASM. Photo DDM, D.Donnat.L'association sociale et médicale audoise a rendez-vous avec l'histoire. En début de semaine, le conseil d'administration de cette structure limouxine en charge de toute la psychiatrie dans l'Aude a donné son feu vert à la création d'une union avec une autre grande association médicale à but non lucratif du département voisin des Pyrénées-Orientales, l'association Prendre soin de la personne en Côte Vermeille. Cette dernière doit se prononcer à son tour sur ce mariage la semaine prochaine. Elle a notamment sous sa coupe le centre Hélio-Marin de Banyuls-sur-Mer, ainsi que le très grand centre de rééducation Bouffard-Vercelli à Cerbère et son plateau technique spécialisé pour les affections et traumatismes neurologiques complexes.

Pourquoi créer une telle union entre les deux associations ? « L'idée est de travailler ensemble, de nous donner une dimension régionale pour plus d'efficacité et de réfléchir en commun à des stratégies. On deviendra aussi plus important en terme de moyens », explique Patrick Rodriguez, directeur de l'ASM à Limoux. De l'union passera-t-on un jour à la fusion ? La question est loin d'être saugrenue et fera sans doute l'objet d'un deuxième étage de la fusée à lancer dans l'avenir.

En attendant, les deux associations comptent franchir un nouveau palier et peser encore plus qu'elles ne le font aujourd'hui sur l'échiquier de la santé. Basée à Limoux, l'ASM représente pas moins de 900 salariés. Dans les Pyrénées-Orientales, l'association Prendre soin de la personne en Côte Vermeille (Cerbere, Banyuls-sur-Mer et Arles sur Tech) emploie autour de 500 salariés.

« Maintenant, il faut voir précisément les synergies qui peuvent se mettre en place. Je leur fais confiance. En tout cas, c'est la preuve que l'ASM se porte aujourd'hui très bien et qu'elle ne s'endort pas sur ses lauriers », nous faisait remarquer hier un observateur averti du dossier santé dans la cité blanquetière.

Lundi 26 octobre 2009 un bus est venu prendre la moitié des résidents de la MAS de Lézignan et une partie du personnel pour les transporter à Limoux.

Communiqué de presse du « Collectif » des salariés mutés définitivement :

Notre Direction est impayable !
Car pour le coup, vouloir faire croire que les mutations sont faites dans un souci de dynamisme, serait comme vouloir faire croire que l’évacuation par bus de malades et d’une partie du personnel est dans un souci de promenade champêtre.
Soyons sérieux !!
Aujourd’hui nous recherchons les causes de cette situation affligeante.
Comment durant des années une Direction « autiste », sourde aux appels de détresse de son personnel, aveugle devant l’évidente vétusté de l’établissement, se réveille aujourd’hui pour nous parler de dynamisme ?
Pourquoi cette même Direction, devant la gravité de la situation, par des évacuations traumatisantes pour les malades les prive en même temps d’une partie de son personnel expérimenté ?
Comment ose-t-on encore aujourd’hui nous faire croire que les mutations imposées sont le fruit du hasard, résultat d’un « TIRAGE AU SORT !!! » ?
Quel manque de sérieux, de décence et de respect à notre encontre comme à l’encontre des malades !
Pour qui nous prends-t-on ?

Aussi, demain, malgré l’irrégularité, la brutalité et la violence des décisions prises, c’est aussi avec dynamisme que nous analyserons les réponses à nos appels de détresse, les conséquences et les traumatismes qu’il en résultera pour chacun.
Nous dénoncerons les responsabilités et demanderons des comptes aux responsables.

Communiqué de presse
Collectif ASM

ASM-MAS Lézignan Collectif des salariés de la MAS mutés définitivement

ASM-MAS Lézignan
Collectif des salariés de la MAS mutés définitivement



Honteux !, scandaleux ! Inimaginable !

Si les termes des représentants des pouvoirs publics et avocats que nous avons rencontrés sont différents, ils illustrent tous la même gestion pitoyable du personnel par l’ASM.
Mutations brutales, sans explications, définitives pour certaines, de 6 mois au moins pour d’autres,
Des salariés qui partent à 5h de Narbonne pour prendre leur travail après Limoux et rentrer chez eux après 17h et après une journée de travail ininterrompue,
Mépris de la Direction injoignable et inaccessible, qui à réception des courriers de demande d’explication paye des Médecins privés pour contrôler si les salariés en arrêts maladie pour dépression sont bien à leur domicile afin de pouvoir leur supprimer le complément de salaire dans le cas contraire,
…etc.

Cette description dans une période ou les pouvoirs public sensibilisés au stress, aux violences au travail et à la vague de suicide qui touche les salariés de certaines entreprises, n’est ni un cas d’école de ce qu’il ne faut pas faire, ni une illustration de ce qui se faisait dans le monde du travail, du temps de Zola dans « l’Assommoir ».

Cette situation ce produit aujourd’hui, en octobre 2009, à Lézignan, dans l’Aude, en France et qui plus est, dans une entreprise qui a une délégation de service public de prendre en charge et de « soigner » des personnes handicapées, des personnes dépressives allant parfois jusqu'à des actes suicidaires.

L’ASM qui a la totale responsabilité des locaux qu’elle a laissé dégrader au point que la DDASS vient de la sanctionner, veut faire porter sa responsabilité sur le personnel qui subi maintenant ses représailles.

Le collectif, lui, c’est tracé une ligne de conduite qui le mènera, n’ayant plus rien à perdre, jusqu’au bout de ce qu’il s’est fixé.

Mais, quel va être le sort des personnels qui restent dans un établissement et une entreprise ou tous les accords en droit du travail, sont maintenant piétinés par la Direction dans le silence assourdissant des syndicats qui les ont signés.

La Direction pose des dictats, Les salariés ont peur, les syndicats se taisent, ….

Dictature ? Omertà ?

C’est l’histoire de la MAS de Lézignan en octobre 2009 !

édition du dimanche 18 octobre 2009

DR

Narbonne.Lézignan« Tolérance zéro » pour la Maison d'accueilLIRE AUSSI

La Coupe abritera finalement la maison d'accueil
Dysfonctionnements à la maison pour handicapés


« Tolérance zéro face à la maltraitance », c'est la position adoptée par l'association audoise sociale et médicale (ASM) après l'annonce du dépôt d'une plainte pour maltraitance au parquet du tribunal de Narbonne (lire Midi Libre du 17 octobre).
A l'ordre du jour d'une réunion tenue hier à Lézignan, figuraient les projets mais aussi les dysfonctionnements liés aux locaux vétustes. Les responsables en profitaient pour revenir sur cette plainte. Jean-Marc Bisserié, président de l'ASM disait ainsi ne disposer d'aucune information officielle. En insistant : « Nous ne tolérons aucun dérapage. Quatre salariés, en d'autres points du département, en ont fait les frais par le passé. Ils ont été licenciés. A ce jour, aucun cas de maltraitance n'a été constaté à Lézignan. Le seul employé licencié l'a été pour cause d'absentéisme ». Conscient des difficultés auxquelles sont confrontés les employés de ces structures, l'ASM se dit prête à mettre en place des outils d'aide aux équipes afin d'éviter un « épuisement collectif ». « En 30 ans, il y a eu très peu de mouvement de personnel. Nous envisageons fortement de brasser les équipes. Il s'agit de redynamiser les services, non de sanctionner », concluait-il.



J.P.

Publié le 24/10/2009 13:32 | LaDepeche.fr

Lézignan-Corbières. Déplacement d'une partie des résidents au Mas des Genets
Alertée par des signalements, le Préfet de l'Aude, Anne-Marie CHARVET, a diligenté une enquête administrative dans la Maison d'Accueil Spécialisé (MAS) « Les Genêts » gérée par l'Association Audoise Sociale et Médicale (ASM), située à Lézignan-Corbières.

Cette inspection a été réalisée par les services de la Direction Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales les 1er, 2, 5 et 7 octobre 2009.

La mission d'inspection a fait le constat de locaux vétustes et très dégradés, et a conclu à la nécessité d'accélérer les travaux de rénovation déjà engagés.

La MAS « Les Genêts » accueille actuellement en hébergement complet 53 résidents adultes polyhandicapés.

Afin d'accélérer la mise en conformité des locaux et d'améliorer immédiatement le fonctionnement de la structure, l'ASM a proposé de déplacer temporairement 25 résidents actuellement pris en charge à la MAS de Lézignan, à Limoux. Trois des 6 pavillons à rénover totalement, seront ainsi libérés. Les 3 autres pavillons seront rénovés par la suite.

Une partie de l'équipe de l'actuelle MAS de Lézignan accompagnera les résidents dans leur nouvelle structure temporaire.

Les services de la DDASS assureront un suivi de la réalisation des travaux et de la mise en œuvre du plan d'action proposé par l'ASM. Un retour à une situation de fonctionnement normal avec réouverture des 6 pavillons de la MAS à Lézignan est prévue pour avril 2010.

jeudi 5 novembre 2009

Le collectif ASM

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