Le Général Directeur a les bras longs, mais justement, à trop jouer avec le feu dans sa persistance à prouver son incapacité à gérer humainement cet établissement, ne va-t-il pas le conduire à sa fermeture?
Madame le Préfet de l'Aude à 4 solutions:
1)Fermer les yeux et ne rien faire. Mais apparemment, ce n'est pas son genre...
2)Faire une injonction. Solution qui a toujours et partout prouvé son inefficacité...
3)Fermer l'établissement. Solution excessivement lourde qui sanctionne les résidents et le personnel pour des fautes commises par l'association gestionnaire...
4)Nommer un administrateur provisoire qui pendant 6 mois permettrait la mise en conformité des locaux dans le souci d'une dépense maîtrisée de notre argent public, dans le respect des droits des salariés et surtout, dans un souci principal de bien être des résidents accueillis...
La décision prise par Madame le Préfet de l'Aude concernant "Le Corry" prouve que sur la forme, quand des mesures doivent être prises, elles le sont.
La loi étant la même pour tous, petites associations ou associations tentaculaires, gestionnaire aux bras longs ou citoyen lambda, la solution de nommer un administrateur provisoire ne nous surprendrait pas, elle s'impose.
Ainsi, les salariés du Collectif ASM retrouveraient leurs droits complètement bafoués jusqu'ici.
NARBONNE Ferran : le lieu de vie "Le Corry" va-t-il fermer le 1 er janvier ?
Le "Corry", un lieu de vie installé à Ferran, dans le Bas-Razès, et créé en 1979, va-t-il devoir fermer ses portes le 1 er janvier 2010 ? Dans une lettre du 21 décembre, le préfet de l'Aude, Anne-Marie Charvet, demande au président du conseil général de l'Aude, "en sa qualité d'autorité ayant délivré l'autorisation, de procéder à la fermeture administrative de la structure en application de l'article L.313-16 du code de l'action sociale et des familles" . Or, "cette mise en demeure étant restée sans effet, j'ai pris un arrêté de fermeture du Corry à compter du 1 er janvier 2010" .Un arrêté préfectoral Au début de sa lettre, Mme Charvet explique en effet : "Ce lieu de vie dispose d'une autorisation tacite de fonctionner et d'une habilitation tacite à recevoir des bénéficiaires de l'aide sociale à l'enfance à hauteur de 6 places pour des mineurs de 6 à 18 ans "à particularité" (autistes et psychotiques). J'ai diligenté une mission d'inspection de cette structure le 29 septembre 2009 afin de contrôler le respect de son autorisation. La mission d'inspection qui s'est rendue sur place le 30 septembre 2009 a constaté que 18 usagers étaient accueillis dont 13 majeurs et 5 mineurs. L'autorisation n'est donc pas respectée" .Au Corry, Baudille Causse, le responsable du Corry, ne comprend pas : "Il y a des personnes autistes qui sont membres de la troupe de théâtre "La grange aux quatre vents" et qu'on ne peut pas confondre avec les résidents du Corry, même s'ils se côtoient. Or, je pense qu'on a le droit de se côtoyer".Il ajoute : "Il y a dix personnes accueillies pour une autorisation de six mais on n'a pas trouvé de places adaptées dans d'autres structures que le Corry pour les placer alors qu'on a essayé. Si ces essais avaient été concluants, il n'y aurait que sept personnes pour une autorisation de six. Concernant l'arrêté, il a été pris le 21 décembre pour une fermeture au 1 er j anvier ce qui ne laisse aucune possibilité pour reclasser les personnes autistes. Or, un 1 er janvier, 90 % des établissements sont fermés. Donc, où va-t-on trouver les places ?".Par ailleurs, "il existe une loi qui demande l'avis éclairé des personnes concernées et surtout nous n'avons pas reçu l'arrêté du préfet".
B.C.