samedi 7 novembre 2009

Edition du 18 octobre 2009 communication presse de l'ASM
« Tolérance zéro face à la maltraitance », c'est la position adoptée par l'association audoise sociale et médicale (ASM) après l'annonce du dépôt d'une plainte pour maltraitance au parquet du tribunal de Narbonne (lire Midi Libre du 17 octobre).
Jeudi 15 octobre à 13h Patrick Rodriguez informe les salariés que suite au contrôle de la DDASS diligenté après une plainte pour maltraitance des mesures vont être prises...
ASM ACTUALITES N°163
EDITO de Patrick RODRIGUEZ
Novembre 2009

Le mois qui s'achève a été marqué par la mission d'enquête diligentée par la DDASS sur la MAS de Lézignan.

Le rapport de la DDASS et les propos du Procureur Bertrand Baboulenne repris dans l'Indépendant du 7 novembre 2009 viennent confirmer la position des "Mutés-Mutins"
Patrick Rodriguez nous a menti et continu de nous mentir.
La plainte pour maltraitance n'existe pas, c'est le prétexte utilisé par le Directeur Général pour culpabiliser le personnel et tenter de se "dédouaner" de ses propres responsabilités dans son incapacité à gérer cet établissement, son personnel et à assurer aux résidents accueillis la qualité de prise en charge qu'ils méritent et que les pouvoir public lui ont confiés.
Seul, un administrateur provisoire nommé par la Préfecture permettra au personnel de retrouver la confiance perdu dans une association qui prouve sur la MAS dans la délégation confiée à son Directeur, son incapacité à remplir sa mission de service public.
Cette mesure permettra enfin la mise en conformité des locaux sans utilisation dispensieuse de l'argent public.
Et surtout de remettre les résidents au centre des préoccupations de tous.
ASM ACTUALITES N°163
EDITO de Patrick RODRIGUEZ
Novembre 2009

Le mois qui s'achève a été marqué par la mission d'enquête diligentée par la DDASS sur la MAS de Lézignan.

Cette mission qui a pour origine une (ou plusieurs) plainte a débouché sur les conclusions suivantes:


-nécessité d'accélérer les travaux de rénovation de l'établissement, le rapatriement de la moitié des résidents et de l'équipe sur les Myosotis à Massia devrait permettre d'y répondre.
-formaliser et structurer les projets de service et individuels pour garantir aux résidents une prise en charge de qualité.
-installer une dynamique nouvelle par le remplacement d'une dizaine de salariés.
.............

Je reste convaincu que ces décisions lourdes...

Patrick Rodriguez
L'Indépendant samedi 7 novembre 2009

MAS de Lézignan: un signalement de la DDASS

Point de plainte pour maltraitance (ndlr: comme l'ASM l'aurait laissé entendre aux salariés de la Maison d'Accuei Spécialisée Les Genêts) sur le bureau du Procureur de la République, à Narbonne.
Par contre, Bertrand Baboulenne évoque un signalement de la DDASS à propos d'un dysfonctionnement administratif dans cette structure accueillant des adultes lourdements handicapés.

vendredi 6 novembre 2009

Publié le 24/10/2009 13:32 | LaDepeche.fr

Lézignan-Corbières. Déplacement d'une partie des résidents au Mas des Genets
Alertée par des signalements, le Préfet de l'Aude, Anne-Marie CHARVET, a diligenté une enquête administrative dans la Maison d'Accueil Spécialisé (MAS) « Les Genêts » gérée par l'Association Audoise Sociale et Médicale (ASM), située à Lézignan-Corbières.

Cette inspection a été réalisée par les services de la Direction Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales les 1er, 2, 5 et 7 octobre 2009.

La mission d'inspection a fait le constat de locaux vétustes et très dégradés, et a conclu à la nécessité d'accélérer les travaux de rénovation déjà engagés.

La MAS « Les Genêts » accueille actuellement en hébergement complet 53 résidents adultes polyhandicapés.

Afin d'accélérer la mise en conformité des locaux et d'améliorer immédiatement le fonctionnement de la structure, l'ASM a proposé de déplacer temporairement 25 résidents actuellement pris en charge à la MAS de Lézignan, à Limoux. Trois des 6 pavillons à rénover totalement, seront ainsi libérés. Les 3 autres pavillons seront rénovés par la suite.

Une partie de l'équipe de l'actuelle MAS de Lézignan accompagnera les résidents dans leur nouvelle structure temporaire.

Les services de la DDASS assureront un suivi de la réalisation des travaux et de la mise en œuvre du plan d'action proposé par l'ASM. Un retour à une situation de fonctionnement normal avec réouverture des 6 pavillons de la MAS à Lézignan est prévue pour avril 2010.
5 novembre 2009 04:45
alamas a dit…

Edition du 17 10 2009 Menaces sur la MAS de LézignanAprès un contrôle, la DDASS vient d'adresser une injonction au directeur de l'ASM. L'établissement doit se mettre en conformité.
Que se passe-t-il à Lézignan, du côté de la MAS "Les Genêts", un établissement proche du CFA accueillant une cinquantaine d'handicapés mentaux ? Début septembre, déjà, la direction avait évoqué une plainte déposée au Parquet de pour maltraitance, voire de suspicion de maltraitance, "sans plus de précision", évoque alors un salarié, "mais cela a jeté le doute, et d'une certaine manière l'opprobre sur l'ensemble du personnel..." Un personnel par ailleurs sensibilisé par les travaux actuellement en cours, depuis de nombreuses semaines maintenant, "il est vrai que les travaux s'imposentcar les pavillons (ndlr : six au total, chacun pouvant accueillir neuf résidants au maximum) sont vétustes, dégradés, humides", dit une autre. N'empêche, là où il devrait y avoir neuf chambres individuelles, on ne trouve – dans chaque pavillon – que cinq chambres individuelles et une autre pouvant accueillir jusqu'à quatre résidants. C'est donc dans ce contexte que la DDASS – voici une quinzaine de jours – a effectué un contrôle. En principe, ses représentants ne devaient rester qu'une seule journée, semble-t-il, pour finalement rester plusieurs jours sur les lieux, avec – disent certains salariés présents sur le moment – "un mécontentement évident". Jeudi, à 13 h 30, c'est à la demande du directeur de l'ASM, Patrick Rodriguez, que la quasi-totalité du personnel a été réunie, en présence du directeur des "Genêts", Christian Charrier : "Ça n'a pas duré très longtemps. Le discours a été implacable, et surtout sans le moindre échange..." rapporte un salarié, "on nous a également dit que nous allions recevoir une lettre recommandée..." A ce jour, la direction de l'ASM aurait évoqué une (possible) fermeture définitive de l'établissement, mais encore le déplacement de la moitié des résidants, et du personnel, sur Limoux, vraisemblablement à la fin du mois d'octobre. La seconde "vague" (l'autre moitié, résidants et personnels) se rendrait également à Limoux, début 2010. Pour le personnel, la menace est évidente, même s'il n'a jamais été question de licenciements, "mais ce qui nous interpelle le plus c'est que l'on jette l'opprobre sur l'ensemble du personnel. C'est aussi notre réputation qui est engagée", disent nos interlocuteurs, évidemment sous le couvert de l'anonymat. Que va faire l'ASM ? Ce déplacement, en deux temps, n'est-il que provisoire, le temps justement de finir – enfin – les travaux engagés et de se mettre en conformité comme l'exige la DDASS ? L'ASM qui dispose d'autres structures dans la capitale des Corbières, CMP, CATTP et pour la psychiatrie adulte, la Clinique "Les Oliviers", pour 25 lits. En sus, donc, des 55 lits de la MAS "les Genêts" concernant les adultes handicapés (mentaux, et parfois même mentaux et physiques). Et qui aurait toujours en projet un Hôpital de Jour Adultes. En attendant, l'injonction de la DDASS demeure : la mise en conformité de la MAS Les Genêts étant la seule solution pour écarter cette menace ultime brandie par la direction à un personnel parallèlement perturbé par cette plainte pour suspicion de maltraitance.

Edition du 17 10 2009

Menaces sur la MAS de LézignanAprès un contrôle, la DDASS vient d'adresser une injonction au directeur de l'ASM. L'établissement doit se mettre en conformité.
Que se passe-t-il à Lézignan, du côté de la MAS "Les Genêts", un établissement proche du CFA accueillant une cinquantaine d'handicapés mentaux ? Début septembre, déjà, la direction avait évoqué une plainte déposée au Parquet de pour maltraitance, voire de suspicion de maltraitance, "sans plus de précision", évoque alors un salarié, "mais cela a jeté le doute, et d'une certaine manière l'opprobre sur l'ensemble du personnel..." Un personnel par ailleurs sensibilisé par les travaux actuellement en cours, depuis de nombreuses semaines maintenant, "il est vrai que les travaux s'imposentcar les pavillons (ndlr : six au total, chacun pouvant accueillir neuf résidants au maximum) sont vétustes, dégradés, humides", dit une autre. N'empêche, là où il devrait y avoir neuf chambres individuelles, on ne trouve – dans chaque pavillon – que cinq chambres individuelles et une autre pouvant accueillir jusqu'à quatre résidants. C'est donc dans ce contexte que la DDASS – voici une quinzaine de jours – a effectué un contrôle. En principe, ses représentants ne devaient rester qu'une seule journée, semble-t-il, pour finalement rester plusieurs jours sur les lieux, avec – disent certains salariés présents sur le moment – "un mécontentement évident". Jeudi, à 13 h 30, c'est à la demande du directeur de l'ASM, Patrick Rodriguez, que la quasi-totalité du personnel a été réunie, en présence du directeur des "Genêts", Christian Charrier : "Ça n'a pas duré très longtemps. Le discours a été implacable, et surtout sans le moindre échange..." rapporte un salarié, "on nous a également dit que nous allions recevoir une lettre recommandée..." A ce jour, la direction de l'ASM aurait évoqué une (possible) fermeture définitive de l'établissement, mais encore le déplacement de la moitié des résidants, et du personnel, sur Limoux, vraisemblablement à la fin du mois d'octobre. La seconde "vague" (l'autre moitié, résidants et personnels) se rendrait également à Limoux, début 2010. Pour le personnel, la menace est évidente, même s'il n'a jamais été question de licenciements, "mais ce qui nous interpelle le plus c'est que l'on jette l'opprobre sur l'ensemble du personnel. C'est aussi notre réputation qui est engagée", disent nos interlocuteurs, évidemment sous le couvert de l'anonymat. Que va faire l'ASM ? Ce déplacement, en deux temps, n'est-il que provisoire, le temps justement de finir – enfin – les travaux engagés et de se mettre en conformité comme l'exige la DDASS ? L'ASM qui dispose d'autres structures dans la capitale des Corbières, CMP, CATTP et pour la psychiatrie adulte, la Clinique "Les Oliviers", pour 25 lits. En sus, donc, des 55 lits de la MAS "les Genêts" concernant les adultes handicapés (mentaux, et parfois même mentaux et physiques). Et qui aurait toujours en projet un Hôpital de Jour Adultes. En attendant, l'injonction de la DDASS demeure : la mise en conformité de la MAS Les Genêts étant la seule solution pour écarter cette menace ultime brandie par la direction à un personnel parallèlement perturbé par cette plainte pour suspicion de maltraitance.

Edition du 22 10 2009

MAS de Lézignan : des mutations provisoires et définitives
MAS de Lézignan : des mutations provisoires et définitives Récemment, nous avons évoqué l'injonction faite par la DDASS (ndlr : direction départementale des affaires sanitaires et sociales) à l'ASM en vue de mettre les locaux de la MAS de Lézignan, "clinique les Genêts", en conformité. Cet établissement accueillant des adultes lourdement handicapés. Comme évoqué également, et comme convenu avec la direction de l'ASM, une partie du personnel (au total, il y a une cinquantaine de salariés) sera mutée provisoirement sur d'autres sites, en compagnie des patients, le temps des travaux.Mais voilà, une dizaine de salariés, par lettre recommandée, vient d'apprendre qu'elle faisait l'objet de mutations définitives dans d'autres structures gérées par l'ASM, Carcassonne, Durban ou "Les Oliviers" à Lézignan. D'où un malaise latent chez ces salariés qui auraient 5 journées pour prendre leurs dispositions, les mutations définitives, comme les provisoires, prenant effet le lundi 26 octobre.
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Édition du vendredi 23 octobre 2009

Narbonne. LézignanDes mutations « brutales » aux Genêts
RAPPEL : La Mas des Genêts est en crise du fait de mauvaises conditions d'accueil et de plainte pour maltraitance (ML des 17 et 18 octobre)

Depuis samedi, sur la quarantaine de salariés en CDI de la Mas (Maison d'accueil spécialisée) des Genêts de Lézignan, une vingtaine a reçu sa lettre de mutation pour un départ dès lundi, selon un groupe de leurs représentants.
Reconnaissant que la plus grande partie rejoindra Limoux pour la durée des travaux qui vont démarrer, ils accusent néanmoins l'association audoise sociale et médicale (ASM), leur employeur, d'en profiter pour muter définitivement une dizaine d'entre eux sur Carcassonne et Durban, dont trois sans réelle affectation, et dans un délai qualifié de « brutal » qui ne leur permet pas de s'organiser.
Evoquant « un climat de peur qui circule dans l'établissement » , ils dénoncent des « mesures arbitraires » ainsi que des « mensonges », notamment sur la responsabilité de la demande de fermeture de l'établissement qu'ils attribuent à la seule direction qui, selon eux, en aurait fait la demande à la Ddass.
« C'est me prêter des pouvoirs que je n'ai pas ! » sourit Patrick Rodriguez, le directeur de l'ASM. Qui réfute ces faits, à l'exception des mutations définitives, « voulues par souci de dynamisme ». Pour les autres, il explique : « Les choses se sont passées avec une vitesse extrême... Nous n'avons que six mois pour réaliser les travaux ».
Dans l'immédiat, les salariés devaient rencontrer, hier, la médecine du travail en vue d'une enquête sur les causes du syndrome dépressif qui touche un grand nombre d'entre eux. Ils vont aussi solliciter la direction du travail et de l'emploi, des organisations syndicales, le sous-préfet de Narbonne ainsi que saisir le conseil des prud'hommes et le parquet.

LEZIGNAN-CORBIERES"Rien n'est normal" à la MAS

LEZIGNAN-CORBIERES"Rien n'est normal" à la MAS
© C. BOYER
A Lézignan-Corbières, rien ne va plus ! En tout cas, du côté de la "clinique les Genêts", la MAS, la maison d'accueil spécialisé accueillant des adultes lourdement handicapés. Le malaise social est perceptible au sein d'un personnel sous pression.





L'injonction de la DDASS, à propos de la vétusté des locaux de la M AS de Lézignan, a singulièrement mis la pression sur l'ASM, ce puissant organisme dirigé par Patrick Rodriguez qui gère, entre autres structures audoises, cet établissement-là, un bon millier de salariés, dont une cinquantaine sur le seul site des "Genêts" qui est habilité à accueillir 55 adultes handicapés. Aujourd'hui, force est de reconnaître que cette pression retombe sur le personnel, dont une partie est amenée – de manière provisoire, dès lundi 26 octobre – à intervenir

au sein d'autres structures gérées par l'ASM, où la moitié des malades sera également transférée. Permettant ainsi de poursuivre et terminer les travaux de réhabilitation entrepris depuis de si longs mois, et qui n'ont jamais été terminés à ce jour. Ce que réclame la DDASS. C'est ainsi que, depuis samedi, sur la quarantaine de salariés en CDI de la MAS de Lézignan, une vingtaine a reçu sa lettre de mutation, "la plus grande partie est mutée sur Limoux pendant la durée des travaux. Cette situation pourrait durer bien plus longtemps que les six mois évoqués oralement", précise un salarié de la MAS frappé, lui, comme neuf autres (ndlr : infirmière, aide soignant, agent de soin, aide médico-psychiatre, etc), par une mutation – elle – définitive : lettre recommandée à l'appui. Ces personnes sont mutées sur Durban, Carcassonne ou intègrent ce que l'on appelle le "pool Est", des salariés qui bougent régulièrement, en fonction des besoins, et par quinzaine. Pour eux, une situation difficilement acceptable : "Il (ndlr : le directeur de l'ASM) déplace temporairement une partie des effectifs, ce que nous comprenons, mais dans la réalité il profite de l'occasion pour muter définitivement un quart de l'effectif, une semaine seulement après l'injonction de la DDASS", insistent ces salariés désormais rassemblés en "collectif". Avec, en tout et pour tout, cinq jours pour prendre les dispositions nécessaires, "sans prendre le moindre égard en regard de l'ancienneté, en faisant fi nos droits, sans tenir compte qu'il y a des mères de famille..." Pourquoi un collectif ? "Pour se faire entendre, pour parler d'une seule voix, ce que fait la direction est trop brutal... Or, l'ASM a une convention collective, des accords d'entreprise, des règles de fonctionnement qui engagent autant le salarié que l'employeur. Aujourd'hui, nous sommes considérés comme des pions que l'on peut déplacer du jour au lendemain en faisant du chantage à l'emploi, en nous faisant peur avec une possible fermeture de l'établissement..." Et de s'interroger : "La direction minore sa responsabilité à propos de la vétusté des locaux. C'est de sa faute s'ils sont dans un tel état... Sa seule réponse, c'est de jeter l'opprobre sur tout le personnel avec une hypothétique plainte pour maltraitance, c'est de précariser notre situation, c'est – d'une certaine manière – de faire tomber des têtes avec de telles mutations arbitraires. C'est malheureux à dire, mais rien n'est normal à la MAS ! Nous, on a toujours signalé tout ce qui n'allait pas..." Et les salariés de montrer du doigt la direction, coupable à leurs yeux, "de maltraitance institutionnelle avec des locaux indignes. Cette maltraitance-là, elle, est avérée. En principe, pour avoir de bons ouvriers, il faut de bons outils, et ces outils nous ne les avons jamais eus. Nous, nous avons rempli notre mission..." Et de promettre d'alerter dès les prochains jours, la Médecine du Travail, la DDASS, le Conseil général, la direction du Travail et de l'Emploi, mais encore le Sous-Préfet, et "s'il le faut, le Parquet et le conseil des Prud'hommes".

Publié le 26/06/2009 16:02 | Thierry Dupuy

Castelnaudary. L'ASM va prendre une dimension régionale
Santé. L'association limouxine chargée de la psychiatrie dans l'Aude se lance dans une union avec les centres de Cerbere et Banyuls.



Jean-Marc Bissérié, président et Patrick Rodriguez, directeur de l'ASM. Photo DDM, D.Donnat.L'association sociale et médicale audoise a rendez-vous avec l'histoire. En début de semaine, le conseil d'administration de cette structure limouxine en charge de toute la psychiatrie dans l'Aude a donné son feu vert à la création d'une union avec une autre grande association médicale à but non lucratif du département voisin des Pyrénées-Orientales, l'association Prendre soin de la personne en Côte Vermeille. Cette dernière doit se prononcer à son tour sur ce mariage la semaine prochaine. Elle a notamment sous sa coupe le centre Hélio-Marin de Banyuls-sur-Mer, ainsi que le très grand centre de rééducation Bouffard-Vercelli à Cerbère et son plateau technique spécialisé pour les affections et traumatismes neurologiques complexes.

Pourquoi créer une telle union entre les deux associations ? « L'idée est de travailler ensemble, de nous donner une dimension régionale pour plus d'efficacité et de réfléchir en commun à des stratégies. On deviendra aussi plus important en terme de moyens », explique Patrick Rodriguez, directeur de l'ASM à Limoux. De l'union passera-t-on un jour à la fusion ? La question est loin d'être saugrenue et fera sans doute l'objet d'un deuxième étage de la fusée à lancer dans l'avenir.

En attendant, les deux associations comptent franchir un nouveau palier et peser encore plus qu'elles ne le font aujourd'hui sur l'échiquier de la santé. Basée à Limoux, l'ASM représente pas moins de 900 salariés. Dans les Pyrénées-Orientales, l'association Prendre soin de la personne en Côte Vermeille (Cerbere, Banyuls-sur-Mer et Arles sur Tech) emploie autour de 500 salariés.

« Maintenant, il faut voir précisément les synergies qui peuvent se mettre en place. Je leur fais confiance. En tout cas, c'est la preuve que l'ASM se porte aujourd'hui très bien et qu'elle ne s'endort pas sur ses lauriers », nous faisait remarquer hier un observateur averti du dossier santé dans la cité blanquetière.

Lundi 26 octobre 2009 un bus est venu prendre la moitié des résidents de la MAS de Lézignan et une partie du personnel pour les transporter à Limoux.

Communiqué de presse du « Collectif » des salariés mutés définitivement :

Notre Direction est impayable !
Car pour le coup, vouloir faire croire que les mutations sont faites dans un souci de dynamisme, serait comme vouloir faire croire que l’évacuation par bus de malades et d’une partie du personnel est dans un souci de promenade champêtre.
Soyons sérieux !!
Aujourd’hui nous recherchons les causes de cette situation affligeante.
Comment durant des années une Direction « autiste », sourde aux appels de détresse de son personnel, aveugle devant l’évidente vétusté de l’établissement, se réveille aujourd’hui pour nous parler de dynamisme ?
Pourquoi cette même Direction, devant la gravité de la situation, par des évacuations traumatisantes pour les malades les prive en même temps d’une partie de son personnel expérimenté ?
Comment ose-t-on encore aujourd’hui nous faire croire que les mutations imposées sont le fruit du hasard, résultat d’un « TIRAGE AU SORT !!! » ?
Quel manque de sérieux, de décence et de respect à notre encontre comme à l’encontre des malades !
Pour qui nous prends-t-on ?

Aussi, demain, malgré l’irrégularité, la brutalité et la violence des décisions prises, c’est aussi avec dynamisme que nous analyserons les réponses à nos appels de détresse, les conséquences et les traumatismes qu’il en résultera pour chacun.
Nous dénoncerons les responsabilités et demanderons des comptes aux responsables.

Communiqué de presse
Collectif ASM

ASM-MAS Lézignan Collectif des salariés de la MAS mutés définitivement

ASM-MAS Lézignan
Collectif des salariés de la MAS mutés définitivement



Honteux !, scandaleux ! Inimaginable !

Si les termes des représentants des pouvoirs publics et avocats que nous avons rencontrés sont différents, ils illustrent tous la même gestion pitoyable du personnel par l’ASM.
Mutations brutales, sans explications, définitives pour certaines, de 6 mois au moins pour d’autres,
Des salariés qui partent à 5h de Narbonne pour prendre leur travail après Limoux et rentrer chez eux après 17h et après une journée de travail ininterrompue,
Mépris de la Direction injoignable et inaccessible, qui à réception des courriers de demande d’explication paye des Médecins privés pour contrôler si les salariés en arrêts maladie pour dépression sont bien à leur domicile afin de pouvoir leur supprimer le complément de salaire dans le cas contraire,
…etc.

Cette description dans une période ou les pouvoirs public sensibilisés au stress, aux violences au travail et à la vague de suicide qui touche les salariés de certaines entreprises, n’est ni un cas d’école de ce qu’il ne faut pas faire, ni une illustration de ce qui se faisait dans le monde du travail, du temps de Zola dans « l’Assommoir ».

Cette situation ce produit aujourd’hui, en octobre 2009, à Lézignan, dans l’Aude, en France et qui plus est, dans une entreprise qui a une délégation de service public de prendre en charge et de « soigner » des personnes handicapées, des personnes dépressives allant parfois jusqu'à des actes suicidaires.

L’ASM qui a la totale responsabilité des locaux qu’elle a laissé dégrader au point que la DDASS vient de la sanctionner, veut faire porter sa responsabilité sur le personnel qui subi maintenant ses représailles.

Le collectif, lui, c’est tracé une ligne de conduite qui le mènera, n’ayant plus rien à perdre, jusqu’au bout de ce qu’il s’est fixé.

Mais, quel va être le sort des personnels qui restent dans un établissement et une entreprise ou tous les accords en droit du travail, sont maintenant piétinés par la Direction dans le silence assourdissant des syndicats qui les ont signés.

La Direction pose des dictats, Les salariés ont peur, les syndicats se taisent, ….

Dictature ? Omertà ?

C’est l’histoire de la MAS de Lézignan en octobre 2009 !

édition du dimanche 18 octobre 2009

DR

Narbonne.Lézignan« Tolérance zéro » pour la Maison d'accueilLIRE AUSSI

La Coupe abritera finalement la maison d'accueil
Dysfonctionnements à la maison pour handicapés


« Tolérance zéro face à la maltraitance », c'est la position adoptée par l'association audoise sociale et médicale (ASM) après l'annonce du dépôt d'une plainte pour maltraitance au parquet du tribunal de Narbonne (lire Midi Libre du 17 octobre).
A l'ordre du jour d'une réunion tenue hier à Lézignan, figuraient les projets mais aussi les dysfonctionnements liés aux locaux vétustes. Les responsables en profitaient pour revenir sur cette plainte. Jean-Marc Bisserié, président de l'ASM disait ainsi ne disposer d'aucune information officielle. En insistant : « Nous ne tolérons aucun dérapage. Quatre salariés, en d'autres points du département, en ont fait les frais par le passé. Ils ont été licenciés. A ce jour, aucun cas de maltraitance n'a été constaté à Lézignan. Le seul employé licencié l'a été pour cause d'absentéisme ». Conscient des difficultés auxquelles sont confrontés les employés de ces structures, l'ASM se dit prête à mettre en place des outils d'aide aux équipes afin d'éviter un « épuisement collectif ». « En 30 ans, il y a eu très peu de mouvement de personnel. Nous envisageons fortement de brasser les équipes. Il s'agit de redynamiser les services, non de sanctionner », concluait-il.



J.P.

Publié le 24/10/2009 13:32 | LaDepeche.fr

Lézignan-Corbières. Déplacement d'une partie des résidents au Mas des Genets
Alertée par des signalements, le Préfet de l'Aude, Anne-Marie CHARVET, a diligenté une enquête administrative dans la Maison d'Accueil Spécialisé (MAS) « Les Genêts » gérée par l'Association Audoise Sociale et Médicale (ASM), située à Lézignan-Corbières.

Cette inspection a été réalisée par les services de la Direction Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales les 1er, 2, 5 et 7 octobre 2009.

La mission d'inspection a fait le constat de locaux vétustes et très dégradés, et a conclu à la nécessité d'accélérer les travaux de rénovation déjà engagés.

La MAS « Les Genêts » accueille actuellement en hébergement complet 53 résidents adultes polyhandicapés.

Afin d'accélérer la mise en conformité des locaux et d'améliorer immédiatement le fonctionnement de la structure, l'ASM a proposé de déplacer temporairement 25 résidents actuellement pris en charge à la MAS de Lézignan, à Limoux. Trois des 6 pavillons à rénover totalement, seront ainsi libérés. Les 3 autres pavillons seront rénovés par la suite.

Une partie de l'équipe de l'actuelle MAS de Lézignan accompagnera les résidents dans leur nouvelle structure temporaire.

Les services de la DDASS assureront un suivi de la réalisation des travaux et de la mise en œuvre du plan d'action proposé par l'ASM. Un retour à une situation de fonctionnement normal avec réouverture des 6 pavillons de la MAS à Lézignan est prévue pour avril 2010.

jeudi 5 novembre 2009

Le collectif ASM

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