samedi 2 janvier 2010

Entre vrais et fausses rumeurs, certitudes et conditions de travail qui se dégradent, la MAS de Lézignan n'est pas en bonne santé

Rumeurs vrais ou fausses

Le Directeur de la MAS va (ou va être) démissionné.
Un salarié a été entendu par la Gendarmerie, l'instruction pénale annoncée est ouverte.

Certitudes

Les Pouvoirs Publics demandeurs d'information auprès du Collectif ASM.
L'Inspection du travail sollicite les "mutés mutins", réponse lui sera faite dans le courant de la semaine prochaine.
Le Ministère de la santé vient de prendre contact avec nous et les explications sollicitées seront fournies la semaine prochaine.

Conditions de travail à la MAS et de prise en charge des résidents.

Avant les mutations définitives et provisoires, un effectif de 8 personnels de proximité sur 6 unités, pour un total de 55 résidents.
Dès les mutations 3 petites unités restent sur le site géographique de Lézignan, ces 3 unités nécessitaient auparavant 5 personnel de proximité.
Le manque de personnel induit par ces décisions irréfléchies a réduit le personnel de 5 à 4 en permanence.
Aujourd'hui, l'ASM n'arrive plus à faire face à l'absentéisme et le personnel est régulièrement limité à 3 personnes, sans infirmier qualifié à plusieurs moments de la journée.
Délégation de soins, surcharge de travail, modifications de plannings au jour le jour, recours systématique au personnel sous contrat CDD non signés ni communiqués dans les 48h légales...
Le Collectif ASM des "mutés mutins", prévient, alerte, met en garde...
La responsabilité pénale ne se partage pas, elle est cumulative!
Chacun doit prendre ses responsabilités avant qu'il ne soit trop tard...

vendredi 1 janvier 2010

Conditions de travail à la MAS de Lézignan, que se passe-t-il?

Après les accidents du travail provoqués par les mutations brutales, la "serie noire" continue...
Pour la dernière semaine de l'année 2009, 3 nouveaux accidents du travail à la MAS de Lézignan portent le nombre d'accidents du travail à 8 sur l'établissement parmi la quarantaine de salariés en CDI, ce qui porte le taux à 20%.
Ce chiffre démontre des conditions de travail dénoncées par le Collectif ASM des "mutés mutins" largements préoccupantes.
Pour la CPAM, l'Inspection du Travail et l'ensemble des pouvoirs publics à quel taux la "côte d'alerte" sera considérée comme dépassée?
Quand et comment vont-ils réagir?

jeudi 31 décembre 2009

Pour Anne-Marie CHARVET, Préfet de l'Aude, la loi, c'est la loi, il n'y a pas de demi mesure

A la MAS de Lézignan, l'ASM, si elle ne revient pas sur ses décisions ne s'expose-t-elle pas à ce que la loi soit là aussi appliquée?
Le Général Directeur a les bras longs, mais justement, à trop jouer avec le feu dans sa persistance à prouver son incapacité à gérer humainement cet établissement, ne va-t-il pas le conduire à sa fermeture?

Madame le Préfet de l'Aude à 4 solutions:

1)Fermer les yeux et ne rien faire. Mais apparemment, ce n'est pas son genre...

2)Faire une injonction. Solution qui a toujours et partout prouvé son inefficacité...

3)Fermer l'établissement. Solution excessivement lourde qui sanctionne les résidents et le personnel pour des fautes commises par l'association gestionnaire...

4)Nommer un administrateur provisoire qui pendant 6 mois permettrait la mise en conformité des locaux dans le souci d'une dépense maîtrisée de notre argent public, dans le respect des droits des salariés et surtout, dans un souci principal de bien être des résidents accueillis...

La décision prise par Madame le Préfet de l'Aude concernant "Le Corry" prouve que sur la forme, quand des mesures doivent être prises, elles le sont.
La loi étant la même pour tous, petites associations ou associations tentaculaires, gestionnaire aux bras longs ou citoyen lambda, la solution de nommer un administrateur provisoire ne nous surprendrait pas, elle s'impose.
Ainsi, les salariés du Collectif ASM retrouveraient leurs droits complètement bafoués jusqu'ici.
L'Indépendant du 31/12/2009
NARBONNE Ferran : le lieu de vie "Le Corry" va-t-il fermer le 1 er janvier ?
Le "Corry", un lieu de vie installé à Ferran, dans le Bas-Razès, et créé en 1979, va-t-il devoir fermer ses portes le 1 er janvier 2010 ? Dans une lettre du 21 décembre, le préfet de l'Aude, Anne-Marie Charvet, demande au président du conseil général de l'Aude, "en sa qualité d'autorité ayant délivré l'autorisation, de procéder à la fermeture administrative de la structure en application de l'article L.313-16 du code de l'action sociale et des familles" . Or, "cette mise en demeure étant restée sans effet, j'ai pris un arrêté de fermeture du Corry à compter du 1 er janvier 2010" .Un arrêté préfectoral Au début de sa lettre, Mme Charvet explique en effet : "Ce lieu de vie dispose d'une autorisation tacite de fonctionner et d'une habilitation tacite à recevoir des bénéficiaires de l'aide sociale à l'enfance à hauteur de 6 places pour des mineurs de 6 à 18 ans "à particularité" (autistes et psychotiques). J'ai diligenté une mission d'inspection de cette structure le 29 septembre 2009 afin de contrôler le respect de son autorisation. La mission d'inspection qui s'est rendue sur place le 30 septembre 2009 a constaté que 18 usagers étaient accueillis dont 13 majeurs et 5 mineurs. L'autorisation n'est donc pas respectée" .Au Corry, Baudille Causse, le responsable du Corry, ne comprend pas : "Il y a des personnes autistes qui sont membres de la troupe de théâtre "La grange aux quatre vents" et qu'on ne peut pas confondre avec les résidents du Corry, même s'ils se côtoient. Or, je pense qu'on a le droit de se côtoyer".Il ajoute : "Il y a dix personnes accueillies pour une autorisation de six mais on n'a pas trouvé de places adaptées dans d'autres structures que le Corry pour les placer alors qu'on a essayé. Si ces essais avaient été concluants, il n'y aurait que sept personnes pour une autorisation de six. Concernant l'arrêté, il a été pris le 21 décembre pour une fermeture au 1 er j anvier ce qui ne laisse aucune possibilité pour reclasser les personnes autistes. Or, un 1 er janvier, 90 % des établissements sont fermés. Donc, où va-t-on trouver les places ?".Par ailleurs, "il existe une loi qui demande l'avis éclairé des personnes concernées et surtout nous n'avons pas reçu l'arrêté du préfet".
B.C.