vendredi 6 novembre 2009

Publié le 24/10/2009 13:32 | LaDepeche.fr

Lézignan-Corbières. Déplacement d'une partie des résidents au Mas des Genets
Alertée par des signalements, le Préfet de l'Aude, Anne-Marie CHARVET, a diligenté une enquête administrative dans la Maison d'Accueil Spécialisé (MAS) « Les Genêts » gérée par l'Association Audoise Sociale et Médicale (ASM), située à Lézignan-Corbières.

Cette inspection a été réalisée par les services de la Direction Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales les 1er, 2, 5 et 7 octobre 2009.

La mission d'inspection a fait le constat de locaux vétustes et très dégradés, et a conclu à la nécessité d'accélérer les travaux de rénovation déjà engagés.

La MAS « Les Genêts » accueille actuellement en hébergement complet 53 résidents adultes polyhandicapés.

Afin d'accélérer la mise en conformité des locaux et d'améliorer immédiatement le fonctionnement de la structure, l'ASM a proposé de déplacer temporairement 25 résidents actuellement pris en charge à la MAS de Lézignan, à Limoux. Trois des 6 pavillons à rénover totalement, seront ainsi libérés. Les 3 autres pavillons seront rénovés par la suite.

Une partie de l'équipe de l'actuelle MAS de Lézignan accompagnera les résidents dans leur nouvelle structure temporaire.

Les services de la DDASS assureront un suivi de la réalisation des travaux et de la mise en œuvre du plan d'action proposé par l'ASM. Un retour à une situation de fonctionnement normal avec réouverture des 6 pavillons de la MAS à Lézignan est prévue pour avril 2010.
5 novembre 2009 04:45
alamas a dit…

Edition du 17 10 2009 Menaces sur la MAS de LézignanAprès un contrôle, la DDASS vient d'adresser une injonction au directeur de l'ASM. L'établissement doit se mettre en conformité.
Que se passe-t-il à Lézignan, du côté de la MAS "Les Genêts", un établissement proche du CFA accueillant une cinquantaine d'handicapés mentaux ? Début septembre, déjà, la direction avait évoqué une plainte déposée au Parquet de pour maltraitance, voire de suspicion de maltraitance, "sans plus de précision", évoque alors un salarié, "mais cela a jeté le doute, et d'une certaine manière l'opprobre sur l'ensemble du personnel..." Un personnel par ailleurs sensibilisé par les travaux actuellement en cours, depuis de nombreuses semaines maintenant, "il est vrai que les travaux s'imposentcar les pavillons (ndlr : six au total, chacun pouvant accueillir neuf résidants au maximum) sont vétustes, dégradés, humides", dit une autre. N'empêche, là où il devrait y avoir neuf chambres individuelles, on ne trouve – dans chaque pavillon – que cinq chambres individuelles et une autre pouvant accueillir jusqu'à quatre résidants. C'est donc dans ce contexte que la DDASS – voici une quinzaine de jours – a effectué un contrôle. En principe, ses représentants ne devaient rester qu'une seule journée, semble-t-il, pour finalement rester plusieurs jours sur les lieux, avec – disent certains salariés présents sur le moment – "un mécontentement évident". Jeudi, à 13 h 30, c'est à la demande du directeur de l'ASM, Patrick Rodriguez, que la quasi-totalité du personnel a été réunie, en présence du directeur des "Genêts", Christian Charrier : "Ça n'a pas duré très longtemps. Le discours a été implacable, et surtout sans le moindre échange..." rapporte un salarié, "on nous a également dit que nous allions recevoir une lettre recommandée..." A ce jour, la direction de l'ASM aurait évoqué une (possible) fermeture définitive de l'établissement, mais encore le déplacement de la moitié des résidants, et du personnel, sur Limoux, vraisemblablement à la fin du mois d'octobre. La seconde "vague" (l'autre moitié, résidants et personnels) se rendrait également à Limoux, début 2010. Pour le personnel, la menace est évidente, même s'il n'a jamais été question de licenciements, "mais ce qui nous interpelle le plus c'est que l'on jette l'opprobre sur l'ensemble du personnel. C'est aussi notre réputation qui est engagée", disent nos interlocuteurs, évidemment sous le couvert de l'anonymat. Que va faire l'ASM ? Ce déplacement, en deux temps, n'est-il que provisoire, le temps justement de finir – enfin – les travaux engagés et de se mettre en conformité comme l'exige la DDASS ? L'ASM qui dispose d'autres structures dans la capitale des Corbières, CMP, CATTP et pour la psychiatrie adulte, la Clinique "Les Oliviers", pour 25 lits. En sus, donc, des 55 lits de la MAS "les Genêts" concernant les adultes handicapés (mentaux, et parfois même mentaux et physiques). Et qui aurait toujours en projet un Hôpital de Jour Adultes. En attendant, l'injonction de la DDASS demeure : la mise en conformité de la MAS Les Genêts étant la seule solution pour écarter cette menace ultime brandie par la direction à un personnel parallèlement perturbé par cette plainte pour suspicion de maltraitance.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

essai commentaire